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Tag: Grève étudiante
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Après le succès de la grève mondiale pour le climat, comment développer le mouvement ?

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- ARMER LE MOUVEMENT AVEC DES REVENDICATIONS CAPABLES D’IMPOSER LE CHANGEMENT
- ANCRER LE MOUVEMENT LOCALEMENT
- CONSTRUIRE DE NOUVEAUX TEMPS FORTS NATIONAUX AVEC DES INITIATIVES ET UNE ORGANISATION LOCALES
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- Dimanche 31 mars – Manifestation “Rise 4 Climate” à Bruxelles
- Vendredi 24 mai – Manifestation pour le climat deux jours avant les élections
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Le 15 mars, un million et demi de personnes à travers le monde ont manifesté pour le climat ! Elles se sont réunies dans plus de 2000 villes ; une mobilisation internationale d’une ampleur inédite. En Belgique, plus de 45.000 personnes sont descendues dans les rues, la jeunesse rejointe par les travailleurs. Ces derniers disposent du pouvoir économique d’imposer un véritable changement par le blocage de l’économie et la grève. Mais nous n’avons pas encore gagné ! Comment développer le mouvement ? Que voulons-nous obtenir ?
ARMER LE MOUVEMENT DE REVENDICATIONS CAPABLES D’IMPOSER LE CHANGEMENT
Des taxes sur les billets d’avion ou des coachs-climats ? Ce n’est pas pour ça qu’on est dans la rue ! Pas une seule proposition sérieuse n’a été faite pour s’attaquer au problème à la racine. Les politiciens ne veulent pas toucher aux profits des grands pollueurs : les entreprises et les multinationales. Cette logique de profit fait obstacle à la transition écologique.
Nous n’avons pas de temps à perdre ! S’ils ne font pas de propositions sérieuses, à nous de le faire ! Nous proposons de débattre des revendications capables de renforcer le contenu du mouvement dans des comités d’action, des réunions, des manifestations et des actions,…
Les Etudiants de Gauche Actifs proposent de réfléchir à partir de ce qui est nécessaire pour le climat et pour les gens. Pour un véritable “changement de système”, il faut s’en prendre aux grands pollueurs ! Comme le dit Greta Thunberg : “Ils disent que nous avons tous créé la crise climatique. Ce n’est pas vrai, parce que si tout le monde est responsable, personne n’est coupable. Et certains sont coupables. Certaines personnes, des entreprises et des décideurs politiques, savent exactement quelle valeur inestimable ils ont sacrifiée pour réaliser d’énormes profits.”
- Des transports publics plus nombreux, meilleurs et gratuits !
- Qu’on s’en prenne aux gros pollueurs ! Pas de profits sur le dos du climat !
- Investissements publics massifs dans les énergies renouvelables ! Retirons le secteur de l’énergie des mains du secteur privé !
- Il nous faut une économie écologiquement et démocratiquement planifiée, dans laquelle les intérêts de la planète et de l’être humain sont centraux, pas les profits.
ANCRER LE MOUVEMENT LOCALEMENT POUR LE DÉVELOPPER
En nous réunissant localement avec des comités d’action et des réunions ouvertes, nous pouvons prendre nous-mêmes des initiatives et discuter des revendications et des méthodes les plus capables d’élargir le mouvement. Un plan d’action allant crescendo avec, par exemple, des sit-in dans la cours de l’école, des rassemblements juste avant les cours et des manifestations locales.
- DIMANCHE 31 MARS – RISE FOR CLIMATE – 13h00 @ Bruxelles Nord
- 10h30 – 12h30 : Meeting des EGA : Socialist change not climat change avec, entre autre, une écolière et une cheminote actives dans ce combat.
- 12h30 Nouvelle manifestation nationale à Bruxelles !
- VENDREDI 24 MAI, 2 jours avant les élections – 2nd Global Climate Strike For Future
Avec un plan d’action vers les élections, nous pouvons faire pression sur les politiciens traditionnels. Mais ils vont espérer nous calmer avec leurs promesses électorales, nos examens et les vacances d’été. Les comités d’action locaux qui sont en train d’être mis en place seront donc également importants pour nous préparer pendant les vacances d’été et pour relancer les mobilisations à partir de septembre.
- En décembre 2019 : sommet international sur le climat (COP25). L’occasion idéale de lancer un nouveau plan d’action dans nos écoles dès septembre !
Rejoins les Etudiants de gauche Actifs !
Nous vivons dans un monde où seul compte le profit. Les mesures écologiques qui s’imposent sont incompatibles avec le système capitaliste : “elles nuisent à la concurrence”. Nos gouvernements et les politiciens traditionnels veulent donc faire payer la facture aux familles ordinaires pour ne pas avoir à toucher aux profits des grands pollueurs. Pendant ce temps, le pillage des pays du monde néocolonial se poursuit. De nombreuses dictatures continuent à recevoir le soutien des ”démocraties” auxquelles elles achètent leurs armes. Des masses de femmes, d’hommes et d’enfants sont jetées sur les routes à la recherche désespérée d’un avenir. Des politiciens comme Trump, Francken, De Wever, Le Pen sèment le racisme et l’islamophobie et stigmatisent des pans entiers de la population pour détourner l’attention de leurs politiques d’austérité.
Tous ces phénomènes ne sont pas déconnectés les uns des autres. Ils plongent leurs racines dans un système économique : le capitalisme. Un système où une infime minorité de la population possède les moyens de production et d’échange et exploite impitoyablement la nature et le reste de l’humanité. Un système qui a besoin de diviser cette majorité pour assurer son pouvoir. Un système incapable de s’en prendre aux oppressions dont il a hérité car elles servent ses intérêts. Mais aussi un système en crise. Un système qui n’a rien d’une fatalité. Un système qui engendre colère et révolte. Un système qui peut être vaincu.
C’est pourquoi “Étudiants de Gauche Actifs” est une organisation anticapitaliste. Notre alternative est une société socialiste démocratique où les richesses de notre planète – le travail, la connaissance et la nature – seront utilisées dans l’intérêt de tous. Ce n’est qu’alors que l’humanité et la société pourront développer pleinement leur potentiel.
Rejoins nous pour lutter pour un meilleur avenir !

“Changer le système”, mais comment et pourquoi ? Viens en discuter à notre week-end “Socialisme 2019” ces 30 et 31 mars !
Nous en avons marre et nous allons nous battre ! Les manifestations internationales pour le climat en sont le meilleur exemple. Nous ne sommes pas seuls dans ce combat. Ces dernières années, de plus en plus de jeunes femmes, mais aussi d’hommes sont entré en lutte contre le sexisme omniprésent. Les provocations des populistes et des racistes de droite se heurtent régulièrement au dégoût et à la résistance de nombreux jeunes et antiracistes.
La volonté d’agir et de se battre est croissante ! Mais pour quelles solutions ? Quelles réponses ?
Quelles leçons tirer des luttes d’ici et d’ailleurs ? Comment les renforcer ? Comment peut-on unifier la colère ? Sur base de quel programme ? De quelles méthodes ? Les élections de mai prochain peuvent-elles assister la lutte sur le terrain ?
Le week-end Socialisme 2019 est une occasion unique qui réunit des syndicalistes, des féministes, des activistes de toutes sortes et de simples curieux pour débattre ensemble de la manière de défier le chaos capitaliste pour le remplacer par une alternative socialiste où l’économie sera démocratiquement planifiée pour satisfaire les besoins de tous dans le respect de notre environnement.
Petit avant-goût du programme :
- Nous accueillerons RUTH COPPINGER, députée irlandaise, figure clé de la victoire pour le droit à l’avortement en Irlande. Elle animera un atelier de discussion consacré à l’impact de la victoire sur le droit à l’avortement sur les luttes sociales dans le pays. cet atelier prendra place le samedi 30 mars, de 16 à 18h.
- Le mouvement pour le climat sera bien entendu présent durant ce week-end de discussion. Le samedi 30 mars, le programme et les méthodes d’action nécessaires pour le mouvement seront abordés dans un atelier qui prendra place de 16h à 18h. Le dimanche 31 mars, de 10h30 à 12h30, un grand meeting central aura lieu sur le thème “Socialist change not climate change !” Lors de ce meeting, nous aborderons pourquoi la planification socialiste est la meilleure réponse à la catastrophe climatique. Nous partirons ensuite ensemble vers la Marche pour le climat (Rise4Climat 13h gare du Nord).
Vous voulez en savoir plus et vous inscrire ? C’est par ici que ça se passe !
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Le mouvement pour le climat : explosif, massif et international !

Il faut remonter à l’année 2003 pour retrouver un événement qui a vu la jeunesse quitter ses cours en masse pour manifester dans plusieurs pays en même temps. À l’époque, c’était contre l’invasion et la guerre en Irak. Le 15 février 2003, des millions de personnes ont manifesté à travers le monde tandis que le ‘‘Jour X’’, au déclenchement de la guerre (le 20 mars), des centaines de milliers de jeunes sont descendus dans la rue. En Belgique aussi, il y avait des milliers de manifestants. Les actions pour le climat d’aujourd’hui constituent le premier grand mouvement de la jeunesse depuis longtemps dans notre pays. C’est l’heure d’en tirer un bilan intermédiaire.
Article issu de l’édition de mars de Lutte Socialiste
Des mobilisations de masse
La première annonce d’une grève scolaire pour le climat en janvier annonçait un événement modeste. A l’instar de Greta Thunberg, qui manifeste tous les vendredis devant le Parlement suédois, quelques étudiants du secondaire allaient se rendre au Parlement, à Bruxelles. Mais après la marche historique pour le climat du 2 décembre 2018, qui a réuni environ 100.000 personnes dans la rue, de nombreux jeunes voulaient passer à l’action. Le 10 janvier, la première grève écolière pour le climat a connu un succès immédiat : 3.000 jeunes se sont rassemblés à la gare de Bruxelles central ! Le rassemblement s’est transformé en manifestation spontanée et dynamique à travers la ville.
Le ton était donné. Dès le départ, c’est par le nombre que les jeunes se sont fait entendre. Et c’est leur nombre qui les a protégés de la répression, des sanctions et des tentatives de récupération. Que pouvaient faire les autorités ? Les porte-paroles de la manifestation ont été reçus par les gouvernements, les dirigeants politiques mais aussi par les organisations patronales. Certaines tentatives de récupération étaient sournoises et n’ont pas été perçues comme telles par une partie du mouvement. Ce fut par exemple le cas lorsque les multinationales se sont invitées à la table (voir page 8) avec leur appel ‘‘Sign for my future’’. Students4Climate a refusé de signer l’appel, mais Youth4Climate a hélas accepté. Toutes les tentatives d’entretenir des illusions sur la bonne volonté des entreprises ou d’affaiblir le mouvement en le limitant à quelques revendications qui ne changent fondamentalement rien mais peuvent diviser la population (comme les taxes) n’ont pas eu beaucoup d’effet.
Aucun mouvement de masse ne se développe de façon linéaire. Se mobiliser ensemble, cela signifie de préparer ensemble les actions et de construire ensemble la stratégie en prévoyant des mobilisations intermédiaires et des rassemblements plus importants. Il est évident que les jeunes s’impliquent à fond dans les actions elles-mêmes, ce que les médias ont illustré en accordant beaucoup d’attention aux pancartes et banderoles faites à la main. Les médias ont bien entendu choisi de donner la priorité aux ‘‘plus originales’’, surtout si elles se trouvaient être les moins politiques… Cette créativité témoigne d’un fort engagement. C’est ce point qu’il faut alimenter, d’où nos propositions concernant les comités d’action (voir ci-contre).
Ce que nous exigeons, c’est ce qui est nécessaire, pas ce qu’ils estiment réaliste !
Les politiciens essaient d’apaiser les jeunes avec des demi-promesses et de vagues généralités. Jean-Claude Juncker, le Président de la Commission européenne, n’a pas dépassé le stade de l’incohérence absurde en guise de ‘‘réponse’’ à un discours de Greta Thunberg. Mais ce ne sont pas les belles paroles et les formalités de l’establishment qui dictent quoi faire à la jeunesse. Les jeunes activistes du climat ne limitent pas leurs réflexions à ce qui est possible dans le cadre étroit du système actuel, leur point de départ est ce qui est nécessaire pour l’humanité et la planète.
Cet élément est de première importance : le monde politique traditionnel se limite aux possibilités permises par un système où l’avidité de l’élite capitaliste ne peut être remise en question. Ce que disent les jeunes est repoussé car ‘‘impossible’’ ou ‘‘irréaliste’’. Dans un système où les 26 personnes les plus riches possèdent autant que la moitié la plus pauvre de la population mondiale, des mesures climatiques sérieuses sont effectivement impossibles. ‘‘Changeons le système, pas le climat !’’
C’est ce que Greta Thunberg a résumé ainsi lors de sa visite à Bruxelles : ‘‘Le monde politique que vous avez créé est basé sur la compétition, la tricherie parce que tout ce qui importe, c’est de gagner, d’avoir du pouvoir. Ça doit cesser ! Nous avons besoin de coopérer et de partager les ressources de la planète de manière équitable. Il faut protéger la biosphère, l’air, les océans, les sols, les forêts. Ce que je dis peut sembler très naïf, mais si vous avez bien fait vos devoirs, vous saurez que nous n’avons pas d’autre solution.’’ Nous n’avons pas besoin d’être nombreux pour défendre le changement avec audace. Mais c’est avec la mobilisation des masses que nous pouvons effectivement mettre le changement de système à l’ordre du jour et entamer la lutte pour l’imposer.
Comment répartir équitablement les ressources de la planète ? En d’autres termes : comment collectivement les contrôler et ensuite rationnellement et démocratiquement gérer leur utilisation ? Pour nous, ces questions sont essentielles : nous défendons une rupture avec le capitalisme et l’instauration d’un système différent, capable d’enclencher la transition écologique au travers d’une planification démocratique de la production. Ceci ne pourra être réalisé que sur base d’une société dans laquelle les outils de production seront gérés par les travailleurs et les consommateurs : une société socialiste.
Qu’ils ne jouent pas avec nos pieds !
Tout le monde n’applaudit pas la mobilisation pour le climat de la même manière… Et il y en a qui tentent de distraire la discussion en ne parlant que du comportement individuel. ‘‘Qu’est-ce que tu fais, toi, pour le climat ?’’, semble être la question standard posée par les journalistes à chaque manifestant. Cela évite d’aborder le problème du système de production dans lequel nous sommes piégés. C’est évidemment une bonne chose que les gens adoptent d’autres comportements, mais c’est ce qui se fait depuis des décennies et c’est insuffisant. C’est tout le système qu’il faut changer !
Parfois, les mobilisations sont tout simplement considérées comme une conspiration. Même l’ancienne ministre flamande de l’environnement Joke Schauvliege soutenait cette thèse complotiste… D’une manière tellement grossière qu’elle a dû démissionner ! Comme le disait Greta Thunberg : ‘‘Ils inventent des conspirations et nous qualifient de marionnettes. Ils essaient de changer de sujet. Ils ne veulent pas en parler parce qu’ils savent qu’ils ne peuvent pas gagner cette bataille.’’ Des dizaines de milliers de jeunes et jusqu’à 100.000 personnes à deux reprises le week-end (le 2 décembre et le 27 janvier) démontrent que le sentiment d’urgence est largement partagé.
Résistance internationale
La protestation se répand comme un feu de paille. La mobilisation de la jeunesse est contagieuse et se déplace d’école en école et de pays en pays. Le caractère international est important : nous n’arrêterons pas le changement climatique aux portes d’une ville ou d’un pays, il nous faut une résistance internationale !
C’est pourquoi, dès la première grève scolaire le 10 janvier, nous nous sommes concentrés sur l’appel à une grève scolaire internationale le 15 mars. Dans le tract des Etudiants de Gauche Actifs (EGA), nous écrivions : ‘‘Le 15 mars, il y a un appel pour une Journée internationale d’action pour le climat. Et si nous faisions tous l’école buissonnière ensemble pour le climat et manifestions en masse ? Une telle grève scolaire montrerait que nous prenons notre avenir en main !’’
‘‘Nous avons commencé par nettoyer vos ordures. Et nous n’arrêterons pas tant que nous n’aurons pas terminé’’, a déclaré Greta Thunberg. Nous devons continuer, la bataille ne fait que commencer. Organisez-vous, mettez sur pied des comités d’action, discutez avec nous du changement de système nécessaire et de la façon de l’obtenir, n’hésitez pas à nous rejoindre : il est urgent de nous battre pour notre avenir !
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Une journée d’action massive pour le climat

La journée internationale de grève pour le climat de ce 15 mars fut historique : à travers le monde, des dizaines de milliers de jeunes sont descendus dans la rue pour exiger que de véritables mesures soient prises contre le réchauffement climatique. Des centaines de milliers d’autres partagent leurs inquiétudes et leur colère. En Belgique, l’appel à la grève a reçu le soutien de diverses structures syndicales. La manifestation de masse qui a déferlé dans les rues de Bruxelles ne s’est donc pas limitée à la jeunesse, on y trouvait des gens de tous âges. Selon la police, 30.000 personnes étaient au rendez-vous.
Reste à savoir maintenant comment poursuivre la lutte. Dans le tract des Etudiants de gauche Actifs (EGA), nous avons souligné la nécessité d’ancrer les mobilisations au niveau local. Dans un certain nombre de villes, il y a eu de grandes manifestations le matin, avant de partir vers Bruxelles. Après plus de 10 semaines de mobilisation déjà, la volonté d’agir reste intacte ! Mais il nous faut un plan d’action capable de nous porter encore plus loin.
Dans le même temps, la question se pose de savoir quel changement de système nous voulons et comment y parvenir. L’establishment capitaliste essaye de limiter les revendications en matière de climat à des taxes antisociales, alors que les jeunes réclament depuis des semaines un véritable changement de système. Il est nécessaire de débattre des revendications du mouvement, et nous avons déjà fait quelques propositions. Pour débattre des actions à mener et de nos revendications, organisons-nous collectivement avec des comités d’action dans les écoles, les facultés, les lieux de travail,…
Nous vivons dans un monde où seul compte le profit. Ce qui est nécessaire pour le climat et l’environnement est impossible pour le capitalisme et ses politiciens : “cela nuit à la concurrence”. Seules 100 entreprises sont responsables de 71 % des émissions depuis 1988. C’est à elles qu’il faut s’en prendre. C’est pourquoi les Étudiants de Gauche Actifs sont une organisation anticapitaliste. Notre alternative, c’est une société socialiste démocratique dans laquelle la collectivité (et pas les milliardaires!) décide démocratiquement de ce qui est produit et de quelle manière !
Rejoignez-nous !
Reportage-photos de Liesbeth
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4 propositions pour le climat et pour un changement de système

1/ Des transports publics gratuits, de qualité et en suffisance
La gratuité et la qualité des transports publics est une revendication très populaire qui répond directement aux tentatives d’opposer action climatique et pouvoir d’achat.
Avec le processus de libéralisation et de privatisation du secteur, les transports publics sont devenus de plus en plus chers pour les usagers. Le transport international de passagers a été libéralisé, ce qui a entraîné une hausse des tarifs. Nos parents et grands-parents prenaient encore régulièrement le train pour voyager à l’étranger, c’est aujourd’hui quasiment inabordable. Un trajet Anvers-Amsterdam coûte 70 euros ! Le transport ferroviaire de marchandises a été libéralisé, de sorte que la part du rail est passée de 10% à 7% entre 2000 et 2015. Résultat : davantage de camions sur les routes ! La politique actuelle aggrave les problèmes de mobilité et nuit à notre environnement.
En cinq ans, la subvention publique de la SNCB a diminué de 663 millions d’euros par an. Les effectifs ont diminué d’un quart en quinze ans. 110 millions d’euros ont été retiré à la société flamande de transport en commun De Lijn. Le total des contributions publiques à la SNCB, à De Lijn, à la STIB et au TEC s’est élevé à 2,4 milliards d’euros l’année dernière. C’est beaucoup, mais seulement la moitié de ce que coûtent les voitures de société à la communauté ! Nous ne proposons pas de supprimer cet avantage en nature pour les travailleurs : la réduction des subventions gouvernementales pour les voitures de société doit être liée à la conversion de cet avantage en nature en salaire net pour les travailleurs (le ‘‘coût’’ plus élevé du salaire brut revient à l’employeur).
Ce manque de moyens est un manque de respect pour les efforts des travailleurs. Toutes sortes d’autres mesures s’y rajoutent encore : relèvement de l’âge de la pension, limitation de la retraite anticipée, diminution des salaires,… Impossible d’avoir des transports publics optimums dans ces conditions. La lutte pour des alternatives à la voiture va de pair avec les intérêts du personnel des transports publics. Comme l’a fait remarquer Naomi Klein : ‘‘Les cheminots en grève sont les activistes du climat du XXIe siècle’’.
Au lieu des punitions individuelles, il nous faut des alternatives collectives : la gratuité et la qualité des transports publics représentent un élément essentiel. Luttons pour davantage de moyens publics et pour une planification rationnelle de la mobilité !
2/ L’énergie aux mains du public
Les 100 entreprises responsables de 71% des émissions mondiales depuis 1988 sont presque exclusivement des compagnies actives dans le secteur du gaz, du charbon et du pétrole ! Les scientifiques sont donc unanimes : un changement radical s’impose dans notre paysage énergétique. La façon dont nous produisons de l’énergie aujourd’hui, y compris en brûlant des combustibles fossiles, produit trop d’émissions de gaz à effet de serre.
Nous ne pourrons pas convaincre les géants de l’énergie avec de bons arguments. L’an dernier, toutes les sociétés pétrolières et gazières cotées en bourse n’ont fourni que 1,3% de leur budget total aux investissements dans l’énergie verte.
En Belgique, 85% de l’approvisionnement en électricité est entre les mains de quatre géants européens de l’énergie : GDF Suez (Electrabel), EDF (Luminus), ENI et RWE (Essent). Ce sont ces entreprises et leurs actionnaires qui déterminent la façon dont l’énergie est produite. La communauté n’a rien à dire à ce sujet, mais c’est elle qui supporte le plus gros des conséquences néfastes des méthodes de production polluantes des géants de l’énergie.
Entre 2007 et 2017, le prix de l’électricité pour une famille ordinaire en Belgique a augmenté de 71,8%. Cette augmentation de prix n’a pas été réalisée pour permettre des investissements dans les énergies renouvelables ! Cette hausse des prix n’était pas non plus destinée à investir dans l’infrastructure nécessaire à la production d’énergie. Les menaces de pénuries d’électricité sont utilisées pour augmenter encore les prix pour les ménages. En conséquence, un ménage belge sur cinq vit dans la pauvreté énergétique.
Des mesures provisoires telles qu’une réduction de la TVA ou un contrôle des prix peuvent faire baisser les prix. Mais pour compenser la perte de revenu pour le gouvernement, il faut aller chercher l’argent là où il se trouve. Un impôt progressif sur le capital peut y contribuer. Les multinationales s’opposeront bec et ongles à ce genre de mesure. Il suffit de penser aux campagnes du lobby nucléaire ou à la résistance d’une entreprise comme Amazon lorsqu’une taxe limitée sur l’entreprise a été proposée à Seattle. A Barcelone, l’appel d’offres public pour la fourniture d’électricité a reçu une clause sociale…. et aucune entreprise n’a fait d’offre ! Une procédure en justice a également été engagée dès que la ville a créé sa propre société d’énergie ! Quiconque touche aux sacro-saints profits est combattu de toutes les manières possibles.
3/ Augmentation du financement public pour une recherche scientifique démocratique et indépendante
L’argument favori des politiciens de droite et d’autres cyniques contre les jeunes activistes du climat est qu’ils devraient aller à l’école pour acquérir suffisamment de connaissances pour s’attaquer au problème climatique. Les connaissances techniques et scientifiques ne manquent pas. Mais qui contrôle la recherche ? Comment est-elle financée ?
La recherche ne se fait généralement qu’en fonction du profit. De plus, les découvertes qui peuvent apporter une contribution positive à la lutte contre le changement climatique sont souvent achetées par des entreprises qui veulent empêcher leur application. Des brevets pour des batteries durables et un stockage efficace de l’énergie sont disponibles dans les coffres d’entreprises telles qu’Exxon Mobil. Il est dans leur intérêt que chaque goutte de pétrole soit forée avant que les alternatives ne soient mises sur le marché.
Pire encore, ces dernières années, les multinationales ont investi des milliards dans la ‘‘recherche’’ pour nier ou minimiser le changement climatique. Les compagnies pétrolières connaissent le lien entre combustibles fossiles et empoisonnement de notre atmosphère depuis la fin des années ‘70. L’information n’a pas été divulguée et, lorsqu’elle a été connue, les grands groupes pétroliers ont investi dans toutes sortes de groupes de réflexion qui l’ont contestée.
De plus, des investissements ont été faits dans le travail de lobbying pour préserver ou faciliter les pratiques polluantes. Sous le capitalisme, des milliards sont gaspillés pour la destruction de notre environnement, les marxistes veulent utiliser ces milliards pour le développement d’alternatives écologiques.
Pour l’instant, nous ne disposons pas d’un tableau complet des mesures nécessaires et possibles pour sauver notre cadre de vie. Souvent, ce n’est pas non plus une priorité pour la recherche. Même dans les universités, elle dépend de plus en plus de mécènes privés. Bien sûr, les grandes entreprises sont particulièrement intéressées par les projets qui peuvent leur apporter des bénéfices supplémentaires. C’est pourquoi, à travers la privatisation de l’enseignement supérieur, elles s’efforcent de mieux contrôler les universités.
Bien sûr, des recherches intéressantes proviennent des universités et de leurs laboratoires, même si cela s’effectue souvent sans réelle coordination et que les découvertes sont achetées par les entreprises pour éviter qu’elles ne soient appliquées. Beaucoup de connaissances existent déjà. Mais pour avoir une vision plus complète de la situation, les leviers de notre économie et de notre savoir doivent être aux mains de la collectivité.
Il faut que la recherche scientifique soit débarrassée de toute ingérence de l’industrie et du secteurs privé. Nous exigeons que la recherche scientifique soit indépendante et non soumise à la recherche du profit. Une abolition des brevets et des investissements massifs dans la recherche sur les technologies durables est nécessaire pour mettre toutes les connaissances au service de l’homme et de la planète. Cela signifierait que toute la technologie et les connaissances disponibles pourraient être utilisées dans la lutte contre le réchauffement climatique !
4/ Pour une économie planifiée écologique et démocratique
Les grandes multinationales responsables de la plus grande partie des émissions sont aux mains d’un petit groupe d’ultra-riches. Les 26 personnes les plus riches possèdent autant que les 3,8 milliards les plus pauvres. Imposer des règles ne suffit pas : ces grandes entreprises trouvent des milliers d’échappatoires et ont suffisamment de lobbyistes et d’autres politiciens établis dans leurs poches pour tricher comme bon leur semble.
Nous ne pouvons pas contrôler ce que nous ne possédons pas. C’est ce qui pousse à la réaction, compréhensible, de se concentrer non pas sur la production, mais sur la consommation. Les médias font tout pour renforcer cela : presque chaque entretien avec un jeune activiste du climat commence par une question sur ses efforts personnels. Parfois, cela va jusqu’à la défense de mesures antisociales comme les écotaxes. Ces taxes n’ont pas accru la production respectueuse de l’environnement, elles ont par contre affecté le pouvoir d’achat des travailleurs ordinaires et des jeunes en évitant de toucher à l’essentiel : la production. Il n’est donc pas surprenant qu’une entreprise comme ExxonMobil soit en faveur d’une taxe sur le CO2 !
L’absence de planification démocratique entraîne un énorme gaspillage. Un quart à un tiers de la production alimentaire est gaspillée : au moins 1,3 milliard de tonnes par an ! Sans parler du gaspillage résultant des investissements dans la publicité, du lobbying et de l’arrêt de la production de biens plus durables et à plus longue durée de vie.
Une réorientation majeure de la production est nécessaire. Pour y parvenir, il faut investir massivement dans les énergies renouvelables. Le GIEC estime qu’il faut y consacrer 2.400 milliards de dollars par an. Ce budget est à notre portée : pourquoi ne pas utiliser les 1.700 milliards de dollars dépensés annuellement dans l’armement? Et si l’on y ajoute les sommes englouties par la fraude fiscale et la spéculation, on pourrait largement couvrir les besoins pour la transition écologique et en même temps améliorer significativement le bien-être de l’humanité. Selon l’Organisation Internationale du Travail (OIT), 24 millions d’emplois devront être créés dans le monde afin d’adapter nos modes de production. Bref, relever le défi climatique ne signifie pas entrer dans une ère de privations et de régression, c’est même plutôt le contraire… sauf pour les capitalistes et leurs profits ! Mais si tous les secteurs stratégiques de l’économie ne sont pas sous propriété publique démocratique, nous ne pourrons pas maîtriser correctement le changement de cap radical qui s’impose.
C’est pourquoi nous défendons la nationalisation des secteurs clés de l’économie sous contrôle démocratique de la communauté. Cela doit poser les bases d’une planification rationnelle, en adaptant les ressources disponibles aux besoins et aux exigences de l’humanité et de la planète. Le capitalisme exploite tout à la fois le travail humain et la nature, les deux sources de toute richesse. Une économie planifiée rationnellement et démocratiquement permet d’arrêter le gaspillage, d’utiliser les connaissances disponibles et de commencer une transition verte. C’est ce que nous appelons le socialisme.
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Après le 15 mars : Comment développer le mouvement pour le climat ?
- ANCRER LE MOUVEMENT LOCALEMENT
- CONSTRUIRE DE NOUVEAUX TEMPS FORTS NATIONAUX AVEC DES INITIATIVES ET UNE ORGANISATION LOCALES – 31 mars – Manifestation “Rise 4 Climate” à Bruxelles
- ARMER LE MOUVEMENT AVEC DES REVENDICATIONS CAPABLES D’IMPOSER LE CHANGEMENT
10 jeudis, 2 manifestations de près de 100.000 personnes à Bruxelles et aujourd’hui la grève internationale pour le climat ! Les politiciens ont fait des pieds et des mains pour expliquer pourquoi ils n’avaient rien fait, la ministre flamande de l’environnement a dû démissionner et les élections de mai seront marquées par le thème du climat… Mais nous n’avons pas encore gagné !
Comment développer le mouvement ? Que voulons-nous obtenir ?Tract des Etudiants de Gauche Actifs
ARMER LE MOUVEMENT DE REVENDICATIONS CAPABLES D’IMPOSER LE CHANGEMENT
Certains disent qu’on nous a déjà assez entendus… C’est encore loin d’être assez ! Des taxes sur les billets d’avion ou des coachs-climats ? Ce n’est pas pour ça qu’on est dans la rue ! Pas une seule proposition sérieuse n’a été faite pour s’attaquer au problème à la racine. Ce n’est pas prêt d’arriver : les politiciens ne veulent pas toucher aux profits des grands pollueurs : les entreprises et les multinationales. Cette logique de profit fait obstacle à la transition écologique dont nous avons besoin.
Nous n’avons pas de temps à perdre ! S’ils ne font pas de propositions sérieuses, à nous de le faire ! Nous proposons de débattre des revendications capables de renforcer le contenu du mouvement dans des comités d’action, des réunions, des manifestations et des actions,…
Les Etudiants de Gauche Actifs proposent de réfléchir à partir de ce qui est nécessaire pour le climat et pour les gens. Pour un véritable “changement de système”, il faut s’en prendre aux grands pollueurs ! Comme le dit Greta Thunberg : “Ils disent que nous avons tous créé la crise climatique. Ce n’est pas vrai, parce que si tout le monde est responsable, personne n’est coupable. Et certains sont coupables. Certaines personnes, des entreprises et des décideurs politiques, savent exactement quelle valeur inestimable ils ont sacrifiée pour réaliser d’énormes profits.”
- Des transports publics plus nombreux, meilleurs et gratuits !
- Qu’on s’en prenne aux gros pollueurs ! Pas de profits sur le dos du climat !
- Investissements publics massifs dans les énergies renouvelables ! Retirons le secteur de l’énergie des mains du secteur privé !
- Il nous faut une économie écologiquement et démocratiquement planifiée, dans laquelle les intérêts de la planète et de l’être humain sont centraux, pas les profits.
ANCRER LE MOUVEMENT LOCALEMENT…
Pour poursuivre la lutte, nous devons nous organiser et prendre le temps d’ancrer le combat localement et d’élargir encore son soutien. C’est possible ! Ces dernières semaines, il y a eu de plus en plus de manifestations locales auxquelles ont participé des milliers de nouveaux élèves qui n’étaient encore jamais venus à Bruxelles.
En nous réunissant localement avec des comités d’action et des réunions ouvertes dans les écoles, les facultés, au niveau d’une commune ou d’une ville, nous pouvons prendre nous-mêmes des initiatives et discuter des revendications et des méthodes les plus capables d’impliquer les élèves et les étudiants, afin d’élargir le mouvement.
… POUR LE DÉVELOPPER
En mars, avril et mai, de nouvelles actions et manifestations seront annoncées. Les comités d’action dans les écoles/facultés de toute la Belgique peuvent discuter d’un plan d’action allant crescendo pour les accompagner, à leur propre rythme. En faisant des manifestations dans la cour de l’école ou des sit-in par exemple, ou avec un rassemblement devant l’école juste avant les cours,…
DIMANCHE 31 MARS – RISE FOR CLIMATE – 13h00 @ Bruxelles Nord Nouvelle manifestation nationale à Bruxelles ! Cela nous laisse deux semaines pour mobiliser avec les comités d’action de notre région, de notre école, de notre faculté, de notre quartier.
Avec un plan d’action vers les élections, nous pouvons faire pression sur les politiciens traditionnels. Mais ils vont espérer nous calmer avec leurs promesses électorales, nos examens et les vacances d’été. Les comités d’action locaux qui sont en train d’être mis en place seront donc également importants pour nous préparer pendant les vacances d’été et pour relancer les mobilisations à partir de septembre. En décembre 2019, il y aura à nouveau un sommet international sur le climat (COP25). L’occasion idéale de lancer un nouveau plan d’action dans nos écoles dès septembre !
REJOIGNEZ LES ÉTUDIANTS DE GAUCHE ACTIFS
Nous vivons dans un monde où seul compte le profit. Ce qui est nécessaire pour le climat et l’environnement est impossible pour le capitalisme et ses politiciens : “cela nuit à la concurrence”. Seules 100 entreprises sont responsables de 71 % des émissions depuis 1988. C’est à elles qu’il faut s’en prendre. C’est pourquoi les Étudiants de Gauche Actifs sont une organisation anticapitaliste. Notre alternative, c’est une société socialiste démocratique dans laquelle la collectivité (et pas les milliardaires!) décide démocratiquement de ce qui est produit et de quelle manière !
REJOIGNEZ EGA ET LUTTER POUR UNE AUTRE SOCIÉTÉ
- Emily Burns (FR – Wallonie ) 0474353036
- Nicolas Menoux (FR – Bruxelles) 0485643432
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Manifestation pour le climat à Bruxelles avec Greta Thunberg
Pour la septième semaine consécutive, des milliers de jeunes sont descendus dans la rue en faveur de sérieuses mesures pour le climat. Mercredi, 1.500 jeunes avaient manifesté dans les rues de Bruges. Le jeudi, plus de 3.000 manifestants étaient à Gand. Des manifestations ont encore eu lieu à Genk, Ciney et Turnhout, entre autres.Mais la mobilisation que tous les médias attendaient avec impatience était celle de Bruxelles où se trouvait Greta Thunberg en compagnie de 7.500 manifestants. Greta est respectée à juste titre, mais ce mouvement de la jeunesse ne se limite pas à une ou plusieurs figures. Au total, plus de 15.000 jeunes ont participé aux actions de cette semaine. Un défi majeur émerge progressivement : comment assurer que ce mouvement ne s’arrête pas, mais qu’il s’amplifie ? Nous avons essayé de répondre à cette question avec le tract distribué par les Etudiants de Gauche Actifs.
Quelques photos de la manifestation de Bruxelles :
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Pour une grève massive pour le climat le 15 mars! Vidons les écoles! Lançons des manifs locales dans tout le pays!

Les grèves écolières historiques du jeudi ont déjà eu un impact énorme. Les politiciens ont dû se plier en quatre pour expliquer leur politique climatique laxiste. La ministre flamande Joke Schauvliege, qui a essayé de minimiser le mouvement et la colère de la jeunesse, a dû démissionner. Les élections de mai sont déjà colorées par le thème du climat…
Cela ne veut pas dire que nous avons gagné ! Les politiciens vont essayer de s’en sortir avec de vagues promesses et nous laisser en payer le prix. Ne laissons pas s’arrêter notre mouvement. Prenons le temps et organisons et préparons au mieux une nouvelle journée nationale d’action massive !
REJOINS AVEC TON ÉCOLE LA GRÈVE POUR LE CLIMAT DU 15 MARS
La grève internationale pour le climat du 15 mars s’annonce comme un nouveau moment historique. L’appel se répand internationalement et les étudiants belges peuvent à nouveau jouer un rôle de premier plan. la Centrale Générale du syndicat FGTB a également déposé un préavis de grève officiel pour ses membres ! Il est donc possible d’aller en grève avec des centaines de milliers d’élèves, d’étudiants et de travailleurs. Au niveau international, la grève pourrait même atteindre plus d’un million de grévistes pour le climat !
UNE MANIF LOCALE DANS TA VILLE / TA COMMUNE ?
La meilleure façon de rendre visible une telle grève de masse est bien sûr de manifester dans la rue. C’est
pourquoi nous appelons à ce que des manifestations locales soient annoncées pour le 15 mars, dans chaque ville et chaque commune, pour donner à tous les jeunes la possibilité de participer aux manifestations, sans obstacle financier ou pratique. De telles manifestations locales permettraient aussi aux autres étudiants de ta classe d’être plus facilement convaincus de se joindre réellement à la grève.Au verso de cet appel, nous donnons quelques idées pour un plan d’action. Si vous avez d’autres questions, si vous avez besoin d’aide ou de matériel, n’hésitez pas à nous contacter.
- Emily Burns (FR – Wallonie) 0474353036
- Nicolas Menoux (FR – Bruxelles) 0485643432
- Michael Bouchez (NL Antwerpen – Limburg – Vlaams Brabant) 0472436075
- Fabian Colyn (NL – Oost- Vlaanderen) 0498840224
- Arne Lepoutre (NL – West Vlaanderen) 0479535860
PLAN D’ACTION POUR VIDER TON ÉCOLE LE 15 MARS
Fais un facebookevent pour une manifestation/grève dans ta commune le 15 mars. Même si tu ne vis pas dans une grande ville ! Dans les petites comunes aussi, il y a beaucoup d’étudiants qui voudront manifester le 15 mars !
- Idée de nom pour l’évènement : Global Strike 4 Future **Ville/Commune*
- Y a-t-il déjà une annonce pour une manifestation ? Rejoins-la et contacte les organisateurs.
- Fixe l’heure de départ à 8h30 ou 9h00 à un endroit central. Les élèves peuvent ainsi venir
directement à la manifestation. Nous sommes pour que les enseignants puissent aussi
participer ; mais ce n’est pas un voyage scolaire !
Comment convaincre le plus grand nombre d’étudiants possible ?
- Mets en place des comités de mobilisation avec d’autres étudiants ou des étudiants d’autres écoles.
- Dans un tel comité, vous pouvez discuter de la façon dont vous pouvez vous mobiliser dans votre école, comment vous pouvez entrer en contact avec des étudiants d’autres écoles, …
- Par exemple, tu peux faire une banderole avec la date du 15 mars et l’accrocher dans la cour de récré, faire une petite ou une grande action assise pendant la pause ou le matin à l’entrée de l’école pour attirer l’attention sur la date,…
Y a-t-il des questions de la part de la police ou des autorités communales ?
- Discutez-en avec un comité d’action ou lors d’une réunion ouverte à l’école.
- Ne les laisse pas faire pression sur toi pour que tu fasses des arrangements avec eux. Quand des dizaines de milliers d’étudiants manifestent dans des centaines de villes, le rapport de force est de notre côté
- la Centrale générale de la FGTB a lancé une annonce officielle de grève pour le 15 mars. Cela signifie que des profs pourraient participer sans problème ! Alors vas convaincre tes profs de vous rejoindre. Des travailleurs d’autres secteurs peuvent aussi rejoindre: quand eux font grève, ils touchent les grands pollueurs et les politiciens là où ça fait mal: à leurs profits.
- Discute avec ton comité d’action ou à ta réunion publique des revendications que vous voulez transmettre et mettez-les dans votre événement facebook !
Les Etudiants de Gauche Actifs font quelques propositions. Elles peuvent bien sûr être adaptées.
Les revendications des Etudiants de Gauche Actifs pour la grève du 15 mars :
Nos propositions sont basées sur ce qui est nécessaire pour le climat et pour la population, pas sur ce que les politiciens disent être “possible”. C’est pourquoi nous proposons de s’attaquer aux grands pollueurs et qu’il y ait un véritable “System Change” ! Greta Thunberg : “Ils disent que la crise climatique est une chose que nous avons tous créé, ce n’est pas vrai. Parce que si tout le monde est responsable, personne n’est coupable. Et certains sont coupables. Certaines personnes, certaines entreprises, certains décideurs savent exactement quelle valeur inestimable ils ont sacrifiée pour continuer à faire d’énormes profits.”
- Des transports publics plus nombreux, de qualité et gratuits !
- S’attaquer aux gros pollueurs ! Pas de profits aux dépens de notre climat.
- Des investissements publics massifs dans les énergies renouvelables – Sortir le secteur de
l’énergie des mains du secteur privé ! - Résistance Internationale : contre la pollution du capital
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Grève écolière pour le climat : ‘‘On ne doit pas rester entre élèves, nous voulons attirer les travailleurs dans la rue !’’

Mai, lors de la journée de lancement de la campagne ROSA en 2017. ‘‘A quoi ça sert un diplôme si nous n’avons pas d’avenir ?’’ Voilà qui résume parfaitement l’état d’esprit qui dominait lors des actions de grève écolière massives et spontanées pour le climat ! Le jeudi 11 janvier, 3.500 élèves du secondaire avaient séché leurs cours pour venir manifester à Bruxelles. Le jeudi suivant, ils étaient 14.000 !
La ministre flamande de l’Enseignement, Hilde Crevits (CD&V), a tweeté que même si elle salue le geste ‘‘brosser les cours n’est pas la bonne méthode’’. C’est quoi la ‘‘bonne méthode’’ ? Pour la ministre fédérale de l’environnement Marghem (MR), qui a twitté – sans rire – qu’elle se sentait ‘‘encouragée’’ dans son action par les élèves en lutte, cela se résume à peu de choses : une tournée dans les écoles de douze ‘‘coachs climat’’, six francophones et six néerlandophones, et un site internet, My2050.be, où on peut obtenir des conseils pour réduire son empreinte écologique. Ce n’est pas comme ça qu’on sera tirés d’affaire…
Le média flamand indépendant DeWereldMorgen a publié une interview de notre camarade Mai, élève du secondaire et membre des Etudiants de Gauche Actifs à Gand. En voici quelques extraits :
‘‘Le thème du climat est une énorme bombe à retardement. Chaque jour, les jeunes voient apparaître dans les médias des articles dans lesquels les scientifiques appellent à un changement radical, comme ils l’ont encore fait en octobre avec le nouveau rapport du GIEC [Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat]. Il leur est très étrange que les politiciens n’agissent pas en conséquence.
‘‘On explique sans cesse aux jeunes comment ils peuvent adapter leur mode de vie pour avoir un moindre impact sur le climat. On peut devenir végétarien, acheter d’occasion et utiliser le moins de plastique possible, mais les grandes entreprises ont pendant ce temps le droit de détruire notre planète avec l’accord des politiciens traditionnels.
‘‘Le monde ne tourne pas rond. Année après année, un accord symbolique sur le climat est rédigé, mais il ne s’agit que de belles paroles. Cela crée un énorme sentiment d’impuissance. Je suis allé à la marche pour le climat du 2 décembre 2018 à Bruxelles, qui était gigantesque. Mais la manière dont le gouvernement belge a ensuite réagi lors du sommet sur le climat de Katowice deux jours plus tard illustre que nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre que les dirigeants politiques agissent. Nous devrons nous-mêmes, collectivement, construire un mouvement à partir de la base bas pour ne pas rester impuissants. Pour transformer notre frustration en actions. Parce qu’on en a désespérément besoin.
‘‘La seule manière d’élargir et d’accroître l’action climatique est de l’organiser et de la coordonner encore mieux. C’est pourquoi nous appelons tous les élèves à mettre sur pied des comités d’action à leur école, au sein duquel ils pourront discuter ensemble de ce que pourrait être l’alternative du mouvement climatique, de la manière de l’aider à progresser et de ce que nous, les jeunes, pouvons faire pour y contribuer. Nous pouvons aussi discuter de la façon de faire appel aux autres et de diffuser le mouvement. Si nous voulons contribuer à construire le mouvement climatique à partir de la base, nous devons également lui donner une expression structurelle et formuler des revendications concrètes. De cette manière, notre lutte peut devenir très concrète. C’est pourquoi les Etudiants de Gauche Actifs défendent des revendications telles que la gratuité et l’amélioration des transports publics ou le développement d’une énergie verte abordable pour les ménages à partir de la reprise en mains publiques du secteur de l’énergie.
‘‘Nous voulons construire le mouvement sur cet élan vers la grève scolaire internationale du 15 mars. Ce ne serait pas mal que toutes les écoles de Belgique soient vidées ! Mais on ne doit pas seulement rester entre élèves, nous voulons aussi renforcer la solidarité et attirer les travailleurs dans la rue. Un engagement syndical en faveur de cette journée de grève écolière enverrait un signal fort. Par leur situation économique, ils peuvent exercer beaucoup plus de pression pour obtenir de réels changements.’’

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Plus de 14.000 jeunes brossent leurs cours pour le climat !

L’acte 1 avait réuni 3.500 participants jeudi dernier, le nombre a été multiplié ! Et ce en dépit du mauvais temps. Cette grève scolaire pour le climat était un moment fort de ce mouvement qui a démarré dans les écoles, mais cela ne doit être qu’une étape ! Les élèves sont déterminés : ce n’est que le début, continuons le combat !
Rapport (enthousiaste !) de participants
Nous sommes venus de tous les coins de Flandre, mais il y avait aussi de grandes délégations de Bruxelles et de Wallonie. Nous nous sommes frayés un chemin à travers les rues de Bruxelles avec toutes sortes de pancartes faites maison et animés d’un énorme enthousiasme. Sur les panneaux faits à la main on lisait des slogans tels que ‘‘Pas de nature, pas d’avenir’’, ‘‘Il n’y a pas de planète B’’ en passant par ‘‘System change not climate change !’’ Seul le néonazi Dries Van Langenhove (figure de proue de Scild & Vrienden et tête de liste du Vlaams Belang pour le Brabant flamand) s’est distingué de la foule avec sa pancarte pro-nucléaire. Hué et chahuté, il a clairement été isolé de la foule.
Tout comme la semaine dernière, c’est un sentiment d’urgence qui dominait. C’est ce qui existe pourquoi il est si évident de faire l’école buissonnière pour se rendre au point de rendez-vous du cortège. C’est notre avenir qui est en jeu !!! Le tract des Etudiants de Gauche Actifs que nous avons distribué faisait référence aux chiffres du Major Carbon Project qui démontrent que 100 entreprises sont responsables de 71 % des émissions de gaz à effet de serre depuis 1988. La semaine dernière déjà, les manifestants avaient clairement indiqué qu’ils considéraient les entreprises comme les principaux pollueurs. Le slogan “Résistance internationale contre la pollution du capital” a longtemps raisonné d’un endroit à l’autre du cortège et pourrait d’ailleurs devenir le slogan du mouvement.
Aller de l’avant avec des revendications concrètes et un plan d’action crescendo
Il nous faut des revendications concrètes dans le but d’empêcher les gouvernements et les ministres de nous calmer avec de vagues promesses. Avec les Etudiants de gauche Actifs, nous avons reçu des réactions très positives en défendant la gratuité des transports publics et l’extension du service pour disposer d’une véritable alternative à la voiture et garantir du même coup un accès à la mobilité pour chacun. Il en faudra plus bien entendu. Nous revendiquons une transition rapide vers une énergie véritablement verte et durable, ce qui nécessite de retirer le secteur énergétique des mains du privé et de le placer dans celles du public. Tant que ce secteur sera géré par le secteur privé et les actionnaires, les bénéfices seront plus importants que les investissements dans la production d’énergie renouvelable.
Une nouvelle action a déjà été annoncée pour jeudi prochain. Trois jours plus tard, le 27 janvier, une nouvelle grande marche pour le climat “Rise 4 Climate” pourrait connaître une nouvelle participation historique après celle du 2 décembre et ses dizaines de millier de manifestants. Si le nombre sera dépassé, ce sera principalement grâce au sérieux coup de pouce combatif de nos actions spontanées.
Nous sommes nombreux à nous demander comme continuer la lutte avec les actions du jeudi. Les directions vont rendre de plus en plus difficile de sécher les cours. Nous avons besoin de revendications concrètes, mais aussi d’une manière de procéder, d’un plan d’action avec des mobilisations locales et nationales mais aussi des initiatives au niveau des écoles. Nous ne savons pas encore comment les choses se passeront la semaine prochaine, mais nous devons éviter que de petites manifestations ne conduisent à la déception chez ceux qui peuvent venir à Bruxelles et qu’un sentiment d’impuissance se développe chez ceux qui ne peuvent pas brosser leurs cours pour participer.
Dans de nombreuses écoles et villes, des initiatives sont déjà discutées pour mener des actions dans les écoles. C’est une excellente chose : de cette manière, nous pouvons empêcher que la participation aux actions du jeudi soit réservée à ceux qui n’ont pas de problèmes à l’école ou chez eux ou qui n’ont pas de problème financier. Nous défendons toutefois que cela prenne place dans le cadre d’un plan d’action crescendo aboutissant à une grande grève nationale dans les écoles et à des manifestations locales dans tout le pays. Une telle journée centrale de grève permettrait à tout le monde de participer.
Ce serait une étape importante pour renforcer la résistance en la rendant aussi massive que possible. En prenant suffisamment de temps, des comités d’action peuvent discuter des revendications à défendre et de la répartition des tâches au niveau de l’organisation. La date la plus appropriée est celle du 15 mars, ce sera le jour d’une grève scolaire internationale pour le climat. A ce moment, des élèves du monde brosseront leurs cours afin de lutter pour leur avenir sur une planète viable.
Reportage-photos de Liesbeth:
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Australie: les étudiants brossent les cours et exigent des mesures pour le climat!

Le vendredi 30 novembre dernier, des étudiants de toute l’Australie ont quitté leurs écoles pour faire grève contre l’inaction du gouvernement en matière de changements climatiques. Des milliers de personnes ont assisté à des manifestations organisées dans au moins 30 villes.
Kai Perry, Socialist Party (section australienne du CIO), article initialement publié le 7 décembre 2018
Ces protestations ont eu lieu en même temps que l’annonce faite par Adani ; la multinationale a déclaré vouloir autofinancer son projet controversé de mine de charbon dans l’Etat du Queensland après en avoir réduit la taille et la portée, en dépit d’importantes protestations du public. Aucun des deux grands partis n’est prêt à arrêter le projet.
Les étudiants australiens ont été inspirés par l’étudiante suédoise Greta Thunberg , qui sèche les cours chaque vendredi pour protester devant son parlement à Stockholm.
Thunberg appelle les jeunes à se joindre à elle. Elle a écrit dans le Guardian : « Asseyez-vous devant votre parlement ou votre gouvernement local où que vous soyez et exigez qu’ils se mettent sur la bonne voie pour maintenir le monde en dessous de 1,5 degré [de réchauffement]».
Les jeunes vivront pour faire face aux conséquences les plus terribles du changement climatique. Ils seront punis pour l’inaction des gouvernements actuels dans le monde.
Le premier ministre libéral Scott Morrison, complètement déconnecté, a attaqué le projet des étudiants avant les manifestations. Il a déclaré qu’il voulait « moins d’activisme dans les écoles » et qu’il ne pouvait soutenir « la transformation des écoles en parlements ».
Cependant, comme l’ont fait remarquer de nombreux étudiants, si les gouvernements du monde entier faisaient quelque chose d’important pour lutter contre les changements climatiques, les manifestants n’auraient pas eu besoin de faire grève.
Les commentaires de Morrison ont montré à quel point lui et le reste de son gouvernement sont éloignés de la population en général. Il a montré clairement qu’ils ne prennent pas au sérieux les préoccupations des jeunes !
Cela n’a servi qu’à encourager à juste titre de nombreux étudiants, ainsi que ceux qui les soutiennent. Bon nombre des signes brandis par les manifestants ont directement critiqué l’incompétence du gouvernement et souligné l’hypocrisie de la déclaration de Morrison.
L’un des signes les plus populaires de la manifestation qu’on a pu voir sur les journaux télévisés : « On sera moins activistes si tu es moins merdique ».
M. Morrison a affirmé que son gouvernement prend le changement climatique au sérieux et qu’il prend des mesures à cet égard. Mais un rapport sur les écarts d’émissions publié par les Nations Unies a montré que l’Australie n’avait « pas amélioré » sa politique climatique depuis l’année dernière.
La vérité est que le capitalisme bloque l’action sur le changement climatique. Le capitalisme repose sur la propriété privée des industries mondiales et sur la production pour le profit, y compris l’industrie énergétique.
De puissantes cliques de super riches ont encore des milliards de dollars de financement dans les combustibles fossiles. Ils se battent pour que leurs ‘actifs’ restent rentables le plus longtemps possible. Et il y a encore beaucoup d’argent à gagner dans l’industrie du charbon et d’autres industries destructrices de l’environnement pour que les capitalistes continuent d’investir dans ces industries.
La richesse contrôlée par les investisseurs capitalistes et par l’industrie énergétique doit être placée sous contrôle public. Nous pourrons alors nous assurer qu’elle sera utilisée pour bâtir un avenir énergétique propre.
Le problème, c’est que nous ne pouvons pas contrôler ce que nous ne possédons pas. Les gouvernements n’ont pas réussi à obliger les capitalistes à investir de manière appropriée dans l’énergie propre. Au lieu d’un système capitaliste axé sur le profit, nous avons besoin d’une propriété publique et d’un plan d’investissement démocratiquement décidé pour passer immédiatement aux énergies renouvelables et à une production durable.
Les étudiants qui ont participé à cette marche nationale ont envoyé un message clair au gouvernement. Ils ne laisseront pas leur avenir être ruiné par les capitalistes avides de profit et leurs acolytes au gouvernement.
Ce n’est potentiellement que le début d’une campagne, et non la fin. Pour lutter contre les changements climatiques, nous avons besoin de plus d’actions comme celle-ci. Mais nous devons également impliquer des couches plus larges de la société, y compris les travailleurs.
Ce n’est qu’en continuant à organiser sur les lieux de travail, les écoles et les communautés, et en formulant des demandes claires pour lutter contre le changement climatique, que nous pourrons construire un mouvement sérieux et réussi.
Il est clair que les problèmes auxquels nous sommes confrontés sont causés par le système capitaliste, et ce système doit être réellement défié afin de s’attaquer à la cause profonde de l’inaction avant qu’il ne soit trop tard.
Greta Thunberg a résumé ce qui est nécessaire dans la lutte contre le changement climatique et contre l’inaction du gouvernement sur cette question, lorsqu’elle a déclaré : « On ne peut plus sauver le monde en respectant les règles parce qu’il faut changer les règles ».