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Tag: Grammont
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Luttons pour le maintien du travail statutaire et pour plus de moyens pour les services publics!
Aujourd’hui, le conseil d’administration se réuni à nouveau pour tenter d’adopter un plan d’assainissement. La procrastination est le maître mot de ces politiciens néolibéraux qui veulent réaliser des assainissements tant que cela ne touche pas leur basse-cour électorale.
Tract de Libre Parcours,
A l’action du 7 octobre dernier ; nous avons vu apparaître Guido De Padt (VLD, maire de Grammont). Il ne veut pas de coupes à Grammont. Patrick Dewael, du même parti, est uniquement préoccupé par sa réélection à Tongres. Ce que comprendra le contrat de gestion n’est pas clair non plus.
Les passagers souffrent
Le management de la SNCB veut supprimer 302 trains, environ 8% de l’offre totale. 222 de ces trains ne pouvaient même pas compenser leur coût énergétique. Les 80 autres pouvaient le faire, mais n’obtiennent pas un taux d’occupation de 40 passagers. Il s’agit toutefois d’un contrat énergétique très mauvais. L’énergie nous a coûté € 10 millions de trop. Nous sommes devenus une vache à lait pour les bénéfices privés de Suez. Ce problème ne sera pas résolu avant que le secteur de l’énergie ne soit nationalisé.
La suppression de 302 trains touche 6.000 voyageurs, en particulier des navetteurs qui travaillent en équipe et n’ont aucune alternative.
La SNCB a demandé à Infrabel de geler les investissements dans 36 gares. Cela nous donne une idée de l’ampleur de l’opération d’austérité.
Nous avons besoin d’un débat public sur le transport public de passagers et de marchandises. Cette discussion doit commencer à partir des besoins. L’argent est une question de choix.
Plus que 1000 emplois statutaires menacés
Le personnel roulant perdra 210 postes, un nombre similaire disparaitra des guichets. Un tiers du personnel dans l’administration ne sera pas remplacé. Cela représente un assainissement annuel de 3 millions d’euros.
Dans les ateliers, le conseil veut imposer un régime de travail ‘plus efficace’ afin d’assainir 12 millions d’euros par an. Finalement, 650 postes à temps plein dans les ateliers seront supprimés. Les pensionnés ne seront plus remplacés.
Descheemaecker affirme que les prix des services de Holding en termes de RH et de ICT ne sont pas conformes aux prix du marché. Il s’oppose au Holding et au statut du personnel. Il est publiquement en faveur du travail contractuel comme étant la norme.
Stratégie de décomposition?
Jos Digneffe de la CGSP-Cheminots a raison de dire que c’est curieux qu’on transporte chaque année plus de passagers et qu’on réalise plus de revenus, tout en connaissant encore des pertes. On croirait presque qu’il y a une intention malveillante derrière…
Comment continuer?
L’action d’aujourd’hui ne suffira pas. Ce plan d’austérité n’est qu’un avant-gout. Le prochain gouvernement devra assainir et il y a des appels à la vente des parties de Belga-com et de bpost qui restent encore aux mains du public.
Nous avons besoin d’un plan d’action préparé par la base. Une première étape doit consister à élargir la résistance contre les assainissements dans le trafic intérieur de passagers au triage et aux conducteurs des marchandises.
Demain, il y aura des actions pour le maintien du travail dans les RCC (Rail Cargo Centers, gares de triage). Dans l’accord signé par la direction de la CSC Transcom en novembre 2010, la direction garantissait la préservation de 531 postes statutaires jusqu’en 2014. La CGSP cheminots veut que ces postes soient permanents. La direction de la CGSP voit une sortie dans un triage non-discriminatoire, donc aussi pour les opérateurs privés. Mais la logique du marché lui-même est la cause de nos problèmes, il faut s’attaquer à cette logique.
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C’était il y a tout juste 50 ans: le 3 janvier 1961, André Renard se prononce contre la Marche sur Bruxelles
Le journal de Charleroi titre ce 3 janvier 1961 : «La grève s’ est encore étendue dans certaines régions flamandes.» C’est un démenti concret face aux idées fédéralistes de Renard et du PSB. Ce mardi 3 janvier, la Chambre reprend ses travaux, les députés doivent continuer l’ examen de la Loi Unique. Pendant ce temps, d’importantes manifestations de masse ont lieu avec succès dans toutes les régions du pays.
Cet article, ainsi que les autres rapports quotidiens sur la ”Grève du Siècle”, sont basés sur le livre de Gustave Dache ”La grève générale insurrectionnelle et révolutionnaire de l’hiver 60-61”
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– – Rubrique "60-61" de ce site
– 21 décembre
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Le quotidien Le Peuple titre : «200.000 manifestants sont descendus dans la rue.» Des manifestations sont organisées à Anvers où, une nouvelle fois, des incidents violents éclatent entre grévistes et gendarmes qui cherchent la provocation, à Gand, à Grammont, à Bruges, à Ninove, à Tournai, à Nivelle, à Namur, à Waremme, à Mons où les locaux d’ un journal chrétien sont mis à sac, à Bruxelles, à Charleroi et dans toute la région Liégeoise. Les incidents d’Anvers font une vingtaine de blessés.
Les journaux sont unanimes pour affirmer, comme le journal « Le Soir », que les : «manifestants sont nettement plus nombreux que les jours précédents.» Il est clair pour tout le monde que l’ampleur du mouvement ne laisse encore aucune possibilité aux dirigeants socialistes pour tenter un compromis. Lors de ces manifestations, des bagarres éclatent en plusieurs endroits, surtout entre des groupes de jeunes manifestants et les gendarmes à cheval qui chargent une nouvelle fois les grévistes sabre au clair, en faisant de nombreux blessés.
Pendant ce temps, les parlementaires socialistes et communistes n’ont aucune intention d’abandonner le Parlement. Celui-ci, y compris pour les députés wallons, doit se révéler une excellente planche de salut au cas où la situation s’ aggraverait encore davantage. Des rumeurs persistantes courent selon lesquelles Louis Major, le secrétaire général de la FGTB, aurait pris contact avec les dirigeants chrétiens pour tenter de trouver un terrain de négociations, rumeurs que Major dément.
Dans la région liégeoise, les grévistes répondent avec enthousiasme à l’ appel de leurs dirigeants, mais ceux-ci ont bien pris soin de les disperser. Ils sont 10.000 à Liège, 800 à Herstal, 15.000 à Yvoz–Ramet, 8.000 à Grivegnée, 3.000 à Fléron, 5.000 à Grâce-Berleur, 1.000 à Nessonvaux, 3.000 à Comblain, 5.000 à Waremme. Ils sont plus de 50.000 à manifester dans la région.
Ce jour-là, André Renard prend la parole à plusieurs endroits. Parlant aux grévistes d’Yvoz-Ramet, il se voit réclamer de toutes parts la marche sur Bruxelles. Brutalement, il s’ y oppose et met tout le poids de son crédit de réformiste de gauche dans la balance. Il déclare : «A Bruxelles, et après ? Il faut penser qu’il y a certains moyens qu’on n’ utilise pas deux fois.» A Grivegnée, Renard précise : «Nous n’ irons pas à Bruxelles. Nous ne voulons pas de morts sur les routes : la dernière fois nous étions 40.000 pour marcher sur Bruxelles. Cette fois, si nous n’ étions pas 50.000, ce serait un échec.»
C’ est à Yvoz-Ramet qu’André Renard prend très nettement position pour la revendication du fédéralisme, d’après l’édition du journal Le Soir du 4 janvier 1961, il déclare en introduction : «Le peuple Wallon est mûr pour la bataille. Nous ne voulons plus que les cléricaux flamands nous imposent la loi. Le corps électoral socialiste représente 60 % des électeurs en Wallonie. Si demain le fédéralisme était instauré, nous pourrions avoir un gouvernement du peuple et pour le peuple. On veut punir les Wallons parce qu’ils sont socialistes.»
Et comme il faut bien soigner son image, comme il faut bien se montrer ferme pour ne pas décevoir complètement les grévistes, Renard radicalise alors son discours en disant (toujours selon « Le Soir ») : «Vous n’ avez jusqu’à présent donné aucun signe de lassitude, mais le moment est venu de faire plus encore. Nous avons pensé à utiliser l’ arme ultime et, pour ce faire, nous avons pris toutes nos responsabilités. Je vous annonce que le comité de grève a pris la décision de principe d’ abandonner l’ outil (vibrantes ovations). Nous sommes conscients de ce que cela représente, mais nous le voulons. L’ ordre en sera donné en temps voulu. Nous n’ accepterons pas de mettre un genou à terre. Notre cause est juste, nous voulons la gagner.» Et Renard s’ écrie : «Êtes-vous pour l’abandon de l’ outil ?» Un immense «oui» monte de la foule. «Le comité des grèves» dont Renard parle n’est autre chose que le comité de coordination des bureaucrates syndicaux wallons, sans qu’aucune représentation de la base ne soit présente en son sein.
Mais, dans la soirée de ce même mardi 3 janvier, une auto disposant d’un puissant haut-parleur de la FGTB de Liège diffuse dans les rues d’ Ougrée et de Seraing un appel aux ouvriers en vue de maintenir l’ entretien des hauts fourneaux. Renard menacera jusqu’au bout d’ abandonner l’ outil, mais il se gardera bien de mettre sa menace à exécution. Le fait que la FGTB de Liège, « fief » de Renard, ait lancé des directives en contradiction avec son discours démontre complètement la manoeuvre bureaucratique : aux ouvriers qui veulent marcher sur Bruxelles, Renard oppose l’abandon de l’outil ; aux patrons des hauts fourneaux, il assure qu’ il n’a nullement l’intention de passer aux actes.
La tendance fédéraliste s’affirme petit à petit au sein des organisations syndicales en grève ; des affiches et des drapeaux avec le coq wallon font leur apparition, mais l’immense majorité des travailleurs wallons, flamands et bruxellois ne sont évidemment pas d’accord avec cette orientation fédéraliste qui est l’oeuvre exclusive de la tendance Renard. Les travailleurs n’ ont d’ ailleurs pas été consultés sur cette nouvelle orientation et, en plus, ils n’ont donné aucun mandat en ce sens.
La lutte qui s’ était progressivement dirigée contre le régime capitaliste lui-même est remplacée, par les partisans du fédéralisme, par la lutte contre l’Etat unitaire mais sans toucher aux fondements du capitalisme afin de trouver une issue honorable. Le journal La Cité du 9 janvier 1961 ne s’ y trompera pas en disant : «Les leaders de la grève doivent renoncer à l’épreuve de force et chercher une porte de sortie honorable.» Il est certain que les leaders du mouvement de grève, bien qu’ayant cherché une sortie honorable, n’ont par contre jamais envisagé une seule minute la moindre épreuve de force.
Les travailleurs considèrent cette proposition de fédéralisme comme une déviation de la grève générale et comme une fuite en avant. Les travailleurs flamands et Bruxellois ne peuvent voir cette évolution que d’ un fort mauvais oeil. Cette confusion voulue par Renard et par la quasi totalité de l’ appareil de la FGTB wallonne met les grévistes mal à l’ aise ; ils voient dans cette orientation une démobilisation, une rupture de l’ unité de front entre les travailleurs flamands, bruxellois et wallons.
Quant au Parti Communiste, il manifeste également son désaccord en demandant aux travailleurs de «repousser toute tentative de fixer des objectifs autres que celui de la grève», c’ est à dire le retrait pur et simple de la Loi Unique. Le communiqué du PC «regrette que certains chefs syndicaux se soient tus quand aux formes que devait prendre le combat dans les prochains jours.» Mais le PC, en tant que parti politique, ne donnera pas non plus de mot d’ ordre de combat, restant sourd, tout comme les dirigeants socialistes, à la revendication très populaire de la Marche sur Bruxelles.
Comme consigne, ce 3 janvier, le journal du Parti Communiste, Le drapeau rouge, titre : «Les députés PSC et libéraux discréditent la démocratie en ne tenant pas compte de la volonté des travailleurs. Il faut organiser au plus tôt une journée de délégations ouvrières massives au parlement pour obtenir le retrait pur et simple de la loi unique». Pour les staliniens, il ne s’ agit pas de lancer le mot d’ ordre de la marche sur Bruxelles, mais simplement d’ envoyer des «délégations au Parlement» ce qui n’ est évidemment pas la même chose. Toujours et partout, les bureaucrates réformistes et staliniens expliquent aux masses ouvrières que la lutte révolutionnaire est impossible, avec des arguments semblables à ceux utilisés par Renard. Mais tous ces bureaucrates, y compris Renard et Major, sont effrayés par les implications révolutionnaires de la grève générale.
Lors des journées précédentes, les soldats et les gendarmes supplétifs avaient de la sympathie pour le mouvement de grève générale. Des soldats avaient d’ ailleurs fait savoir qu’ils n’ avaient pas de balles, certains gendarmes supplétifs avaient prêté leurs bons offices pour rétablir des liaisons entre les piquets de grève. Dans le conflit de 1950, il y avait eu une désagrégation de l’appareil répressif de l’ Etat bourgeois. Qu’aurait bien pu faire Eyskens dans pareille situation avec ses 18.000 gendarmes face à la montée de milliers et de milliers de grévistes sur Bruxelles ? Certes, il y aurait eu des affrontements mais, finalement, les travailleurs auraient certainement eu le dessus. Et alors aurait été posée la question du pouvoir. Si on considère que l’ armée et la gendarmerie se trouvera du côté de la bourgeoisie dans toutes les situations, alors il faut renoncer non seulement à la grève générale mais aussi au socialisme. Car, dans ces conditions, le régime capitaliste est éternel et il faut alors renoncer définitivement à toute lutte.
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Il faut un nouveau parti pour les travailleurs !
Qui a porté la voix des 100.000 travailleurs qui ont manifesté à Bruxelles le 28 octobre dernier contre le Pacte de « Solidarité » des Générations ? Qui s’est fait l’écho des centaines de milliers de travailleurs qui ont fait grève contre la casse de leurs pré-pensions ? Qui a repris les revendications de la FGTB et de la CSC qui organisent ensemble 3,6 millions de travailleurs ?
Tract du MAS
Sûrement pas le PS et le SP.a dont TOUS les députés ont voté pour ce Pacte avec leurs amis libéraux. Et pas non plus le CD&V, le Vlaams Belang, le cdH et Groen qui se sont abstenus (les deux premiers parce qu’ils disaient ouvertement que ce Plan n’allait pas assez loin !).
D’un Pacte à l’autre, le PS contre les travailleurs
Ce vote n’a pas été une erreur de parcours. En 1993 déjà, une coalition des partis socialistes et chrétiens dirigée par Dehaene nous avait aussi imposé un Plan Global que tous les parlementaires de ces partis avaient voté comme un seul homme, le doigt sur la couture du pantalon.
Le PS et le Sp.a ne défendent plus depuis longtemps les intérêts des travailleurs. Présents au gouvernement depuis 18 ans, ils se sont définitivement aligné sur la politique néolibérale et ont participé à tous les mauvais coups contre les acquis sociaux.
Alors que les profits des patrons et les salaires des managers atteignent des sommets, les privatisations s’accélèrent et les licenciements et les plans de restructurations pleuvent à torrent. Et à chaque fois la réponse du PS et du Sp.a est la même : plus de cadeaux aux patrons sous forme de nouvelles diminutions de charges patronales et moins de pouvoir d’achat pour les salariés et les allocataires sociaux.
Et cela va continuer : Verhofstadt prépare pour la fin de l’année un Pacte de Compétitivité dont le but avoué est de remettre en cause l’indexation des salaires.
Pour bloquer cette politique de recul social permanent, il faut que la FGTB et la CSC rompent avec les PS/SP.a et les CD&V/CDH.
Une nouvelle voix pour les travailleurs
Plus personne ne vote encore aujourd’hui pour le PS ou le SP.a en espérant que ces partis vont apporter un réel progrès social. Beaucoup votent encore pour eux parce qu’ils les voient comme un « moindre mal » face aux libéraux, mais cela n’empêche pas le fossé entre les militants syndicaux de base et le PS et Sp.a de grandir chaque jour. D’autres reportent leurs votes vers l’extrême-droite pour sanctionner le monde politique. Mais, en votant FN ou VB, ils renforcent des partis qui haïssent les syndicats et veulent liquider tous les droits des travailleurs.
Pour arrêter les plans d’austérité et faire reculer les partis fascistes, nous avons besoin d’un nouveau parti qui défende clairement les intérêts de tous les travailleurs – au sens large de ce mot, c’est-à-dire les travailleurs actifs et non actifs; wallons, flamands, immigrés et sans papiers; encore étudiants ou déjà à la retraite; actifs dans des entreprises ou cherchant de l’emploi, FGTB et CSC – et à leurs familles.
Cette nouvelle voix, nous voulons qu’elle se fasse entendre pas seulement au moment des élections, mais tous les jours dans les entreprises, les quartiers, les écoles et partout où les opprimés sont prêts à résister. Le MAS est prêt à collaborer avec toutes les autres forces de gauche pour construire ce parti large, dans lequel nous défendrons notre orientation anticapitaliste et socialiste.
Comment un tel parti large pourra-t-il se développer ? Pas simplement en réunissant les gens qui aujourd’hui sont déjà conscients de la nécessité de s’opposer totalement à la politique néo-libérale. Mais en se tournant résolument vers des couches plus larges de militants et de délégués syndicaux, de jeunes, de sans-papiers qui peuvent comprendre eux aussi cette nécessité et s’engager… pour autant qu’on aille à leur rencontre et qu’on discute avec eux.
Ce n’est qu’un début…
Des premiers pas on été fait dans ce sens depuis la manifestation du 28 octobre. En Flandre, le MAS soutient pleinement l’initiative « Pour une autre politique » lancée par l’ex-député SP.a Jef Sleeckx et l’ancien président de la FGTB Georges Debunne. Cette initiative a déjà reçu le soutien de dizaines de militants et de délégués combatifs. Nos camarades flamands diffusent aujourd’hui à l’occasion de la Fête des Travailleurs le tract de « Pour une autre politique » à Bruxelles, Anvers, Gand, Louvain, Malines, Courtrai, Alost, Grammont, Ninove, Ostende, Bruges, Menin, Harelbeke, St-Nicolas, Tirlemont, Turnhout, St-Trond, Diest, Lokeren.
Du coté francophone, une initiative « Pour une autre gauche » a été lancée il y a quelques semaines. Le MAS espère qu’elle prendra la même orientation qu’en Flandre et qu’ensemble nous pourrons construire une nouvelle force politique nationale et démocratique qui mette autant d’acharnement à défendre les intérêts des travailleurs que les partis traditionnels en mettent à défendre ceux des patrons.