Your cart is currently empty!
Tag: Citibank
-
Les riches deviennent plus riches… et la facture est pour nous !
et la facture est pour nous !
Pendant qu’un patron d’une grande société belge gagne environ 50 fois le salaire brut d’un employé moyen, 15% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté (établi à 775 euros par mois). Travailler ne protège même plus du besoin : selon une étude réalisée par la FTGB, presque 20% des travailleurs ne s’en sortent pas avec leur salaire et 51% éprouvent des problèmes pour terminer le mois…
Elle est belle la société du marché “libre”! Libre de se faire exploiter pour satisfaire la voracité des patrons, oui! Ce n’est pas notre système ! Ce n’est pas la société que nous voulons! Face aux parasites aux commandes dont le « travail » consiste surtout à protéger leurs seuls intérêts, face aux politiciens traditionnels qui défendent patrons et actionnaires avec la dernière énergie, les travailleurs ont besoin de leur propre projet de société !
Les riches deviennent plus riches…
- Bénéfices des 30.000 plus grandes entreprises belges en 2007 : 77 milliards d’euros ! Soit 7.700 euros par Belge…
- Dividendes distribués par les entreprises cotées en Bourse à leurs actionnaires en 2007 : 10,2 milliards d’euros (+ 42% par rapport à 2006). 50% des profits ont été distribués aux actionnaires de cette façon, contre 33% l’an passé.
- Salaire cumulé des chefs d’entreprises du Bel 20 (les 20 principales entreprises belges cotées en Bourse) en 2007: 48,89 millions d’euros… pour 24 personnes seulement !
- Et en cas de licenciement, grâce aux “parachutes dorés”, pas de problèmes : le topmanager de Belgacom recevrait au bas mot 8 millions d’euros, celui de Delhaize 5 millions, celui de Dexia 4 millions,…
- Salaire cumulé des dirigeants des entreprises publiques en 2007: 18,46 millions… pour 42 personnes !
…et la facture est pour nous !
Prix
En Belgique, le prix de l’essence a augmenté de 12% en une année, celui du pain de 13%, celui des œufs de 25%, celui du mazout de 26% et celui des spaghettis de 25% ! Et l’avenir ne se présente pas mieux, loin de là…
Nous déposons moins…
Selon une enquête de Citibank, 88 % des Belges ont réduit leurs dépenses au cours de ces derniers mois, en économisant sur les loisirs (43%), sur le chauffage (43%), sur l’habillement (35%) et sur l’alimentation (27% parmi les francophones et 17% parmi les néerlandophones).
Faillites
L’accent a été mis ces dernières années sur la possibilité de créer chacun sa petite “entreprise”, notamment parmi les chômeurs. De fait, on n’a jamais connu autant de faillites d’entreprises familiales ou unipersonnelles sur les quatre premiers mois d’une année qu’en 2008.
Bien-être, éducation,…
La pression est telle sur le milieu de travail qu’un travailleur sur 3 connaît des insomnies à la seule idée de retourner travailler et que 4 travailleurs sur 10 sont stressés au boulot. Sans parler des accidents. A côté de cela, l’enseignement est de plus en plus cher, les soins de santé aussi, etc
Lien:
-
Banques agressives ou ministres socialistes… Qui menace la sécurité sociale ?
Banques agressives ou ministres socialistes…
Les dirigeants socialistes aiment à présenter la Sécurité sociale comme leur grande œuvre qui irait à sa perte si le PS devait abandonner le gouvernement. Plusieurs études publiées récemment montrent que cette sécurité sociale ne se porte pas si bien que ça aujourd’hui. Et ce malgré la présence ininterrompue des partis socialistes au gouvernement depuis 1988.
Karel Mortier
Cette période a vu les allocations sociales fortement reculer par rapport aux salaires et les pensions rejoindre le peloton de queue de l’Europe. La pauvreté relative dans notre pays est aujourd’hui aussi élevée qu’il y a 40 ans. Près de 15% de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté. Le risque de pauvreté est encore plus grand chez les pensionnés parce que nos pensions sont parmi les plus basses d’Europe. D’après une étude européenne, près de 21% des plus de 65 ans sont pauvres dans notre pays.
A l’approche des élections, PS et SP.a font de nouveau toutes sortes de promesses – comme de relever les pensions à 70% du dernier salaire net – qui n’auraient pas été nécessaires s’ils avaient tenu leurs promesses précédentes.
Citibank
Hans Bonte, député SP.a et président du CPAS de Vilvorde, a certainement raison quand il dénonce les pratiques commerciales agressives de la banque Citibank qui pousserait des ménages déjà fortement endettés (notamment des chômeurs et des gens sous contrat ALE) à demander de nouveaux prêts à la consommation. Mais, par cette attaque, le SP.a vise surtout à nous faire oublier que la pauvreté et les inégalités sociales ont augmenté lorsque les Partis Socialistes étaient au pouvoir, de telle sorte que de plus en plus de gens sont à la merci d’institutions douteuses comme Citibank.
C’est tellement commode de s’en prendre à une institution bancaire pour redorer son blason de gauche et donner l’impression qu’on fait quelque chose pour les pauvres. Pourquoi le SP.a a-t-il attendu si longtemps pour se préoccuper d’un problème qui est connu depuis des années ? Pourquoi n’a-t-il pris aucune initiative dans le passé pour mettre un terme aux éventuelles pratiques douteuses de ce type de banques ?
Attaques contre le niveau de vie
Citibank n’est pas à l’origine du problème, mais elle tire profit des conséquences de la politique des partis traditionnels. La participation du PS et du SP.a au pouvoir n’a pas empêché le pouvoir d’achat de baisser à cause des atteintes à l’index, de la baisse des allocations et de la vie chère ; c’est d’autant plus vrai pour ceux qui doivent payer un loyer.
Les partis traditionnels ont négligé d’investir suffisamment dans des logements abordables, de telle sorte que les gens doivent consacrer une part de plus en plus importante de leur revenu au logement. La précarité croissante sur le marché du travail fait en sorte que de plus en plus de gens cherchent une issue dans des crédits bon marché pour maintenir leur niveau de vie ou pour pouvoir temporairement joindre les deux bouts. Et quand le SP.a dénonce le fait que Citibank cible les chômeurs, il oublie que ses propres ministres en ont fait des proies faciles en privant des milliers de chômeurs de leurs allocations. Quelle hypocrisie !
En fait, Citibank et les dirigeants socialistes ne diffèrent pas tant que ça. Tous deux vivent des économiquement faibles, tous deux jurent leurs grands dieux qu’ils leur viennent en aide mais l’un comme l’autre les utilisent pour mieux se porter eux-mêmes.