Tag: BNP Paribas

  • BNP Paribas Fortis a, à tort, bloqué nos comptes

    Selon la banque, le PSL faisait partie d’une asbl du PS. Des milliers d’euros perdus par cette faute politique.

    Fin octobre et début novembre, durant huit jours, nos comptes bancaires LSP/PSL et Socialist Press ont été bloqués par la banque BNP Paribas Fortis. La cause en est une énorme faute de la part de cette banque. Selon celle-ci, notre organisation et nos comptes appartiendraient dès la création de ceux-ci “à une structure plus large”, à savoir une asbl du Parti Socialiste bruxellois nommée ‘Gefebru’. Et nos comptes étaient bloqués étant donné notre refus de faire remplir et signer par cette asbl un document reconnaissant ce lien d’appartenance. Vous tombez des nues? Pas autant que nous il y a quelques jours…

    Les comptes ont été débloqués, restons-en là ?

    Durant la période de blocage, nous nous sommes battus quotidiennement pour faire débloquer nos comptes bancaires. C’est désormais chose faite : BNP Paribas Fortis a semble-t-il corrigé son erreur et celle-ci ne devrait plus se reproduire. Mais nous n’allons certainement pas en rester là.

    Tout d’abord, il est bon de signaler que nous avons retenu la leçon : on ne nous fera pas deux fois le même coup. C’est pourquoi nous venons de créer de nouveaux comptes bancaires auprès de la banque Triodos. Nous n’allons pas supprimer les comptes actuels, mais nous invitons tous nos membres et sympathisants à modifier leur ordre permanent mensuel au bénéfice des comptes suivants :

    • LSP/PSL : BE86 5230 8092 4650 (BIC TRIOBEBB) ;
    • Socialist Press : BE31 5230 8092 5155 (BIC TRIOBEBB).

    Mais au-delà, cette situation de blocage a eu des effets négatifs importants pour notre construction. Elle a probablement miné notre réputation professionnelle auprès de certaines personnes qui se sont vu refuser leur virement bancaire vers l’un de nos comptes. Elle a aussi mobilisé toute l’attention de plusieurs responsables du PSL durant cette période, et continue d’ailleurs à le faire encore aujourd’hui. Et puis, bien sûr, elle a pour conséquence le fait que le PSL et ses campagnes ont subi une perte financière significative, malheureusement difficilement chiffrable. Huit jours, cela peut sembler peu ; c’est pourtant très long dès lors qu’il s’agit de plusieurs dizaines de tentatives de virements bancaires et ordres permanents vers nos comptes qui se sont vu refusés, sans que nous ayons accès à la liste de ces tentatives de virements. Nous déposons d’ailleurs plainte auprès de BNP Paribas Fortis afin de demander un dédommagement.

    Un travail quotidien irremplaçable

    Le PSL et ses organisations et campagnes comme ROSA (pour Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) mènent chaque jour un travail de conscientisation et de construction d’instruments au service de la lutte. Ce sont également les tâches que nous nous sommes fixés avec l’ensemble de nos organisations-sœurs partout sur le globe, au sein du Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO), dont le PSL est la section en Belgique.

    Tout ce travail a bien sûr un très grand coût, en Belgique comme partout dans le monde. Nous participons activement au financement de notre organisation mondiale (avec une cotisation mensuelle et des dons), ainsi que de diverses campagnes internationales. Partout dans le monde, nous ne pouvons compter que sur les moyens que nous fournissent nos membres et nos sympathisants. Nous sommes financièrement dépendants des travailleurs et des jeunes qui sont prêt à nous soutenir ; c’est la garantie de notre indépendance financière et politique vis-à-vis de la classe capitaliste.

    Appel aux dons

    Lors de notre week-end de discussion et de formation Socialisme 2017, un appel financier a été lancé. Cet appel continue jusqu’à notre Congrès en décembre et nous avons pour objectif de récolter 20.000€. Cela nous donne l’occasion de combler à court terme une partie des dommages créés par la faute de BNP Paribas Fortis. Une très grande partie des contributions récoltées servira à financer le travail de construction de nos campagnes sur les différents continents. Chaque soutien, petit ou grand selon les moyens de chacun, sera d’une grande aide pour financer notre travail. Mais, si vous le pouvez, nous vous invitons à soutenir le PSL sur une base plus régulière, au moyen d’un ordre permanent bancaire mensuel. Tous les dons et promesses de don (à payer d’ici fin janvier) sont les bienvenus, que ce soit 10€, 100€, 1.000€. Chaque don nous rapprochera de notre objectif et contribuera de manière extrêmement importante à notre travail politique.

    Nous invitons nos membres et sympathisants à participer à cet appel en remplissant ce formulaire.

    Merci !

     

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    C’est bien connu : BNP ne fait pas de politique…

    Beaucoup d’entre vous se sont probablement fait la réflexion : cette ‘erreur’ de la part de BNP Paribas Fortis est liée à cette période de suspicion légitime de tout ce qui a trait à “argent” et à “Parti Socialiste”. On sait depuis sa fondation que BNP et le système bancaire en général ont l’habitude de faire de la politique en ce sens qu’ils sont des pièces-maitresses du système d’exploitation capitaliste, sur le dos des travailleurs et de leur famille et au profit donc de la classe dominante. Mais tout de même, BNP ferait mieux de se limiter à ce qu’il pense savoir faire en terme de politique, et d’éviter d’encoder des liens concernant des aspects politiques qu’il a du mal à saisir. Les responsables de la création de ce lien erroné n’ont même pas pris la peine de choisir une “structure plus large” (à nous coller dessus) qui aurait été créée avant la création de nos comptes bancaires…

    Il y a un monde de différence entre le PS et le PSL/LSP. Ceux qui ont un peu suivi l’actualité sont conscients du rôle joué par le PS ces dernières décennies dans la politique de dégradation sociale avec des attaques contre les travailleurs et les allocataires. Ceux qui nous suivent savent que PSL mène une lutte quotidienne pour construire une relation de force et créer les instruments nécessaires pour détruire ce système capitaliste et jeter les bases d’une société orientée vers la satisfaction des besoins de l’immense majorité de la population. BNP peut penser que “PS” et “PSL”, c’est quasi la même chose ; nous leur disons au contraire: les analyses, le programme, les méthodes et les actes placent le PS dans le camp de la casse sociale. En nous liant à une asbl du PS, nous n’avons pas seulement subi des pertes financières, mais nous avons également été insulté.

     

  • Voilà la seconde phase de l’avalanche d’austérité

    La première tournée d’austérité n’était pas encore totalement au point, les pompiers étaient notamment encore en pleine lutte, que le gouvernement et l’opposition de droite se sont empressés de proposer de nouvelles mesures antisociales. Attaques contre l’indexation, les prépensions, et même les congés légaux : l’imagination est décidément au pouvoir…

    Par Geert Cool, article tiré de l’édition de mars de Lutte Socialiste

    La situation économique de notre pays ne semble pas au mieux de sa forme. La perspective de croissance de 0,8% prise en compte lors de la préparation du budget 2012 par le gouvernement Di Rupo n’était pas réaliste. On parle désormais, au mieux, d’une croissance nulle (0,1% selon le Bureau du Plan, – 0,2% selon Frank De Keyser, économiste de BNP Paribas Fortis). La récession connue lors des deux derniers trimestres de 2011 se poursuivra cette année. La période de croissance rencontrée durant la première partie de l’année 20111 n’était, selon De Keyzer, due qu’au fait que notre économie est une économie ‘‘ouverte qui a profité de la croissance mondiale et également au fait les assainissements étaient encore à venir.’’ Di Rupo veut trouver 1,5 milliard d’euros supplémentaires, plus 0,5 à 1 milliard à trouver chez les gouvernements régionaux.

    Pour l’opposition de droite de la NVA, il faut aller encore plus loin. Le parti de Bart De Wever veut mettre les travailleurs au régime sec avec un menu qui comprend la suppression pure et simple de la retraite anticipée et la quasi-suppression de l’indexation des salaires.

    Pendant ce temps, l’impact de la première vague d’assainissement commence à devenir concret. Le service des pensions est ainsi parti en grève parce que le personnel est insuffisant pour répondre aux nombreuses questions des travailleurs. A Malins, c’est carrément la moitié des trajets assurés par la société de transports en commun De Lijn qui a été supprimée. Il n’est d’ailleurs pas prévu d’en rester là. Cette ville est aussi illustratrice de ce qu’il faudra attendre après les élections communales d’octobre : les sacs poubelles y coûtent désormais 2,5 euros.

    Toute l’argumentation consistant à dire que nous ‘‘vivons au-dessus de nos moyens’’ est une stupidité. Les ménages ont, en moyenne, perdu 3% de pouvoir d’achat depuis 2009. Le coût de la vie a augmenté de 33% en moyenne depuis 2000. L’augmentation a surtout frappé les loyers (44%), l’énergie (77%) et la nourriture (38%). On ne peut pas vraiment considérer que ce sont des domaines superflus dans la vie quotidienne des familles. L’austérité qui vient va augmenter le taux de pauvreté en Belgique, à un moment où déjà 117.400 Belges sont dépendants de l’aide alimentaire. Rien que l’an dernier, 3.000 personnes ont rejoint leurs rangs. La campagne ‘Hiver 2012’ de la RTBF a illustré l’ampleur de la pauvreté dans notre pays, mais aussi la solidarité dont fait preuve la population.

    Cette avalanche d’assainissement ne va pas se stopper d’elle-même, et nous ne devons en aucun cas accepter ces mesures avec l’espoir que cela permette d’éviter le pire. Céder une fois au chantage, c’est assurer qu’il se répète encore et encore. Nous avons un urgent besoin d’une riposte efficace et sérieuse, tant sur le plan syndical que politique. Des actions ludiques ou symboliques ne servent à rien, de même que faire appel au PS et au SP.a. Organiser sérieusement la résistance sociale, avec détermination et combativité, signifie aussi construire son prolongement politique sous la forme d’un nouveau parti des travailleurs. Ce sont des défis urgents pour le mouvement ouvrier.

  • En bref…

    Cette nouvelle rubrique paraîtra régulièrement le week-end, et est consacrée à mettre en avant différents fait ou petites nouvelles particulièrement frappantes.


    Un krach en septembre ou octobre?

    C’est l’interrogation que l’on a pu lire ce lundi sur le site Express.be, qui relayait les propos d’un cadre d’une banque londonienne tenu dans le Telegraph: ”Le problème provient d’un manque de liquidité, c’est ça qui provoque le problème avec les banques. On dirait que c’est la même chose qu’en 2008. (…) Je pense que nous nous dirigeons vers un krach en septembre ou octobre, qui surpassera tout ce que nous avons connu jusqu’alors.” Le Telegraph a rapporté les assurances pour les dettes de plusieurs grandes banques européennes sont plus élevées que durant la crise financière de 2008. Les couvertures de défaillance (CDS) sur les obligations de la Royal Bank of Scotland (RBS), de BNP Paribas, de la Deutsche Bank et d’Intesa Sanpaolo, entre autres, ont atteint des niveaux record la semaine dernière.

    Photo ci-contre: ”Si Marx était en vie, il dirait "je vous l’avais bien dit".


    Leurs remèdes ne fonctionnent pas

    C’est ce que l’on peut notamment lire en première page de l’édition de septembre de notre mensuel ”Lutte Socialiste”. La Commission grecque de contrôle du budget vient de confirmer cela cette semaine, en alertant que les nouvelles de l’économie grecque sont loin d’être rassurantes. "La dynamique de la dette grecque est désormais hors de contrôle" affirme-t-elle. Elle se base sur l’augmentation de la dette (le dernier chiffre est de 350 milliards d’euros) et sur les dernières données de récession pour le pays: – 4,5 % cette année, malgré les plans d’urgence de l’UE et les diverses attaques très brutales contre les travailleurs et leurs familles. Non, vraiment, les remèdes capitalistes pour sauver ce système malade ne fonctionnent pas.


    Test-Achats : la facture énergétique est trop élevée

    L’organisation de défense des consommateurs Test-Achats vient de confirmer ce que chacun sait déjà très bien: nous payons de trop pour notre énergie. L’Electricité et le gaz sont bien plus chers en Belgique que dans les pays voisins. Pour une facture annuelle de 900 euros avec Electrabel, on n’aurait payé que 500 euros en France. Test-Achats met particulièrement en avant le rôle des distributeurs d’énergie, qui représentent 30 à 40% de la facture finale pour l’énergie. L’organisation dit ”ne pas comprendre" pourquoi les prix ont tellement augmenté depuis la libéralisation du secteur, deux fois plus que l’index. Avez-vous pensé à la soif de profit du privé ? Test-Achats propose, entre autres à réduire la TVA sur l’énergie et d’instaurer un contrôle des prix. Avez-vous pensé à la nationalisation du secteur de l’énergie ?


    ”47% des Wallons avouent se serrer un peu la ceinture.’’

    C’est constat auquel a abouti le Crioc (Centre de Recherche et d’Information des Organisations de Consommateurs) qui a lancé fin août un nouvel indicateur pour aborder les difficultés des Belges qui ne tombent pas sous le seuil officiel de pauvreté. Ce chiffre n’est bien entendu pas une véritable nouvelle pour nombre d’entre nous, mais c’est une illustration concrète de ce à quoi nous devons nous attendre si nous ne résistons pas. A Bruxelles, il s’agit de 30%.


    Envoyez les chômeurs au café!

    ‘‘Que le gouvernement intervienne avec des chèques-repas, qu’il subsidie les gens pauvres pour les aider à payer leur consommation d’énergie, c’est une aberration totale. Il vaut mieux leur donner de l’argent pour qu’ils aillent au café et prendre un verre ensemble. Ça coûtera moins en chauffage aussi.’’ Roland Duchatelet – nouveau propriétaire du Standard de Liège, ancien sénateur du VLD, ancien fondateur du parti Vivant (droite de droite) – a ses propres solutions pour la pauvreté. Une belle arrogance de la part de la 18e fortune de Belgique. Il ‘‘pèse’’ 502 millions d’euros…


    Les services de la jeunesse en action dans le district de David Cameron

    Dans le comté d’Oxfordshire, qui est aussi la circonscription du Premier ministre conservateur David Cameron, une action a été menée fin août contre les plans d’austérité des conservateurs, qui ont notamment pour conséquence la disparition de deux tiers des fonds pour la jeunesse. 26 centres de jeunesse sont menacés de fermeture. Peu de temps après les émeutes, David Cameron avait donné une conférence de presse dans un centre de jeunesse à proximité de l’endroit où l’action s’est déroulée… car même ce centre n’a pas son avenir assuré! 80 emplois sont en jeu. l’action a été menée par une soixantaine de personnes rassemblée au piquet de grève, une grève soutenue par 93% du personnel.


    Le chômage, néfaste pour les enfants aussi

    On a aussi pu lire cette semaine sur Express.be que ”La crise économique peut, chez des enfants de chômeurs de longue durée, conduire au stress, à des difficultés comportementales et économiques (…) Les problèmes économiques liés au chômage ont un impact négatif sur l’environnement familial, et les enfants en sont les victimes ". C’est ce qui ressort de l’étude de Heather Hill, professeur à l’Université de Chicago et spécialiste des services sociaux. Elle a, entre autres choses, noté que le chômage des parents augmente de 40% les problèmes de comportement à l’école.

  • Visite au piquet de Brink’s à Machelen

    Dans notre dernier article paru sur socialisme.be, nous revenions sur la tentative de la direction de déclarer l’entreprise en faillite. Depuis, le tribunal a rejeté cette tentative en déclarant la faillite comme frauduleuse. Ce mercredi, au piquet de Machelen, les travailleurs étaient en attente des résultats de l’étude des comptes de la société.

    Par Nico M (Bruxelles)

    La volonté des travailleurs est de reprendre le travail avec leurs conditions, c’est-à-dire sous leurs statuts actuels. Le problème est qu’aujourd’hui les portes des dépôts sont fermées car la direction clame qu’elle ne peut plus payer les salaires (la fameuse histoire de la faillite frauduleuse). Nous assistons donc à une situation de lock-out de la part de la direction qui elle-même bloque l’accès à l’outil de travail. Devant les portes du dépôt à Machelen, on attend les résultats de l’étude des comptes mais aussi des discussions avec les clients de Brink’s (notamment BNP Paribas-Fortis) pour savoir si la « confiance » est toujours présente pour poursuivre les contrats. C’est une manière de rajouter de la pression sur les travailleurs pour les pousser finalement à accepter les attaques sur leurs statuts comme gage de « confiance » pour poursuivre les contrats avec Brink’s.

    Au piquet il y a également peu d’espoir sur le rôle que peux jouer l’Etat dans ce dossier. « L’Etat n’a pas les mêmes attentes que nous, c’est un peu le verre à moitié plein ou le verre à moitié vide. Nous, nous voulons sauvegarder nos conditions de travail et l’ensemble des emplois, l’Etat lui est déjà content s’il peut sauvegarder l’activité économique et une partie des effectifs, la question des statuts ne rentre pas dans leurs comptes » nous confie-t-on au piquet. On l’a vu dans d’autres conflits, que ce soit à FIAT ou GODIVA, l’Etat ne remet jamais en cause les licenciements et utilise les fonds publics pour finalement aider le patronat à se séparer des salariés. Par contre on a vu aussi sur la même période que les travailleurs de BAYER à Anvers puis ceux de INBEV on réussi à faire reculer le patronat par la lutte.

    Aujourd’hui, l’affaire qui se déroule à Brink’s ne concerne pas seulement les dépôts de Brink’s mais bien l’ensemble des statuts en Belgique. Il est clair que le désir d’un statut unique et de conditions de licenciements revues à la baisse est dans la ligne de mire du patronat est des actionnaires.

    Au piquet, les travailleurs parlent d’un test à Brink’s, qui est est appelé à se généraliser dans d’autres secteurs. Les travailleurs et leurs syndicats doivent dès aujourd’hui, par des actions de solidarité avec les travailleurs de Brink’s, illustrer leur détermination à ne pas laisser détruire leurs statuts et leur conditions de travail.

    La manifestation de solidarité jeudi 17 novembre doit être le point de départ pour un plan d’action discuté démocratiquement dans les structures des syndicats en vue de défendre nos statuts. Ne laissons pas les travailleurs de Brink’s lutter isolément dans leur coin surtout lorsque l’enjeu touche directement l’ensemble des travailleurs via les revendications patronales sur les statuts.

    Une lutte unifiée et solidaire plus large est la seule manière de faire reculer le patronat et ses attaques. Nous ne devons pas leur laisser le temps de nous isoler en faisant durer les choses, prenons l’initiative d’accélérer leur défaite en utilisant notre force collective. Les travailleurs à Brink’s savent le trésor de guerre derrière les coffres. Ce capital qui ne circule pas est un problème pour l’économie, aussi bien pour le patronat que pour l’Etat. Ne leur laissons pas le temps d’épuiser les travailleurs de Brink’s dans d’interminables négociations.

    Plus largement, la question de laisser le secteur financier aux mains du privé se pose aujourd’hui. On a vu avec la crise financière les fruits de cette spéculation. Aujourd’hui, à travers toute l’Europe, les gouvernements sont occupés à nous faire payer les plans de sauvetage des banques à coup de grands plans d’austérité contre nos services publics. Le PSL met en avant la nécessité de nationaliser le secteur financier afin d’utiliser ces richesses pour garantir l’emploi, les conditions de travail et les services publics. Cette idée est aussi présente au piquet pour le secteur des convoyeurs : nationaliser pour remettre au centre sécurité des travailleurs et service à la population et pas la soif de profit.

    Solidarité avec les travailleurs de Brink’s !

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