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Tag: Astana
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Kazakhstan : L’attaque brutale et sanglante n’a pas vaincu les grévistes
Seule l’action unie et large des travailleurs peut mettre fin au régime dictatorial
La commission gouvernementale a passé toute la journée en enquêtes autour de Janaözen. Les participants aux actions de ce vendredi sont arrêtés en masse, et la police cherche à identifier les meneurs. De nombreux cadres syndicaux et militants connus se cachent, les jeunes travailleurs continuent à résister. Les forces de la police organisent des charges criminelles, les gens sont attrapés dans les rues et amenés dans des “centres de filtration”. Selon les travailleurs, jusqu’à 1500 civils désarmés s’étaient rassemblés dans le centre ville ce samedi, mais ont de nouveau été chassés au soir. La ville est pleine de soldats, de fourgons blindés et de policiers.
CIO, Russie et Kazakhstan
Janaözen est complètement bloquée
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Pour en savoir plus- Communiqué de presse du PSL (16/12/11)
- Insurrection de masse à Jañaözen ! (16/12/11)
- Massacre au Kazakhstan: Quand l’agence Belga se fait complice du régime (17/12/11)
- Kazakhstan : 20 ans d’indépendance, 20 ans de gouvernement autoritaire (09/12/11)
- Kazakhstan: le régime accorde des négociations aux grévistes du secteur pétrolier (25/11/11)
- Kazakhstan : Attaque armée contre des journalistes (31/10/11)
- Kazakhstan. La dictature veut briser les syndicats et les marxistes (07/10/11)
- Des dirigeants de l’opposition kazakhe en Belgique (04/10/11)
- Kazakhstan: la répression continue contre les grévistes (15/09/11)
- Kazakhstan : la terreur utilisée contre les grévistes (30/08/11)
- Kazakhstan, une situation explosive (10/08/11)
- Quelques explications sur le voyage du député européen Paul Murphy au Kazakhstan (11/08/11)
- Kazakhstan: La police anti-émeute attaque les grévistes ! (12/07/11)
- VOKA et PS unis dans leur soutien à la dictature kazakhe (03/06/11)
- Kazakhstan : Le dictateur Nazarbaïev organise sa propre victoire électorale (28/04/11)
- Au Kazakhstan, la résistance contre le régime dictatorial grandit (19/10/10)
Actions de solidarité
Belgique : la dictature kazakhe également à l’œuvre à Bruxelles ?
De pacifiques supporters qui voulaient soutenir les travailleurs du pétrole au Kazakhstan et dénoncer la répression à l’œuvre dans ce pays au régime dictatorial ont implacablement été arrêtés lors du match de ce vendredi 7 octobre entre les Diables Rouges et l’équipe du Kazakhstan. Le pouvoir dictatorial du Président Nazarbayev s’étend apparemment jusqu’à Bruxelles…
- Un parlementaire européen condamne l’arrestation des supporters
- Match Belgique-Kazakhstan, les droits démocratiques sont-ils hors-jeu ?
- Allemagne : Protestations en solidarité avec les travailleurs du pétrole en grève au Kazakhstan (08/09/11)
- Suède : Action de solidarité avec les grévistes du Kazakhstan (01/09/11)
- Pologne : Solidarité avec les luttes des travailleurs du pétrole au Kazakhstan! (30/08/11)
- Bruxelles : Action contre la répression au Kazakhstan (30/03/11)
- [PHOTOS] Action au Parlement Européen suite à la visite de Nazarbayev (29/10/11)
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Malgré cela, à part les travailleurs du pétrole, leurs familles et leurs sympathisants sont eux aussi dans les rues à la recherche de leurs proches, dont beaucoup manquent à l’appel. Les autorités refusent de remettre les corps des personnes tuées, les hôpitaux de Janaözen et d’Aqtau croulent sous les blessés. Il y a plein de vidéos qui montrent cela. Le personnel des hôpitaux utilisent la moindre excuse pour virer les blessés qui peuvent toujours marcher, afin de donner la priorité à ceux qui ne le peuvent plus, mais il n’y a pas assez de lits et donc les gens sont un peu partout étendus dans les couloirs.
Selon les représentants des syndicats indépendants, le nombre de décès est toujours évalué entre 50 et 70 personnes, mais ce chiffre sera clarifié demain, lors de la réunion organisée pour tous ceux dont des parents ont été tués ou ont disparu.
Le président Nazarbayev a imposé l’état d’urgence dans la ville jusqu’au 5 janvier ; celle-ci est complètement bloquée. Mais dans les faubourgs et les villages avoisinants, tandis que la nuit se fait plus sombre, on entend le son de fusils et de grenades. Les jeunes travailleurs ne sont pas prêts à abandonner la résistance. Les témoins tentent de filmer ces “opérations spéciales” sur leurs téléphones. Dans la ville, les lampes sont éteintes, le réseau téléphonique est bloqué, de même que l’internet. Malgré le fait que le centre est occupé par les troupes, aucune station de pompage de pétrole d’ÖzenMunayGaz ne fonctionne.
Le village de Shetpe en flammes
Cela fait des heures que les combats font rage à Shepte, même si cinq bus supplémentaires remplis de troupes d’élite ont été envoyés ! Les résidents ont complètement arrachés les rails du chemin de fer, ont bloqué deux trains de passagers, coupant toute communication ferroviaire, et mettant le feu aux wagons. Il n’y a plus aucune connexion à ce village, ni vers le village de Jetibay, dans lequel une autre bataille a eu lieu plus tôt dans la journée. Les représentants du syndicat indépendant d’Aqtau tentent de s’y rendre afin de voir quelle y est la situation.
Selon des sympathisants dans l’armée et les forces de police, en plus de 7 avions remplis de troupes anti-émeutes déjà à Aqtau, 3 autres sont en route. On vient d’annoncer que le Bélarus va lui aussi envoyer certaines de ses troupes d’élite. La police anti-émeute a reçu la pleine liberté d’action, c’est-à-dire le droit de tirer chaque fois qu’ils le jugent nécessaire, y compris sur des femmes enceintes et des enfants. On rapporte aussi que dans quelques semaines aura lieu l’exécution des plus dangereux militants aux yeux du régime d’Astana – déjà qualifiés de terroristes.
Toute une série de journalistes russes ont atterri à Aqtau, on espère qu’ils seront capables de prendre les photos, vidéos, etc. nécessaires afin de faire connaitre la véritable situation dans la ville. Nous continuerons à suivre les événements et à garder le contact avec les militants ouvriers et les syndicats indépendants dans la région.
Il est encore trop tôt pour prédire dans quel sens va évoluer la situation. Une chose est sûre – la petite fête prévue par Nazarbayev pour célébrer les 20 ans d’indépendance du pays est complètement ruinée. À Astana, Nazarbayev a donné un long discours peu convaincant sur la nécessité d’organiser des élections “libres, équitables et transparentes, comme en avril”. Mais même les opposants de son propre cercle commencent à s’inquiéter de la situation.
L’ex-beau-fils de Nazarbayev, qui est maintenant en exil en Autriche, prévient : ”Ne suivez pas la destinée tragique de Ceausescu et de Kadhafi… tant que vous êtes encore au pouvoir, responsable des actions de la police, arrêtez tout de suite le meurtre du peuple kazakh. Aujourd’hui, vous avez franchi la ligne au-delà de laquelle vous ne pouvez pas rester président : vous avez donné l’ordre de tirer sur le peuple kazakh. Ne suivez pas la voie de Kadhafi, arrêtez de faire couler le sang des innocents.”
Le congé de quatre jours décrété à l’occasion de la fête de l’indépendance se prolonge. On ne saura si les manifestations continuent à se développer et s’étendent à tout le pays qu’à la fin de ce long week-end. Mais même si, pour l’instant, le régime parvenait à reprendre le contrôle de la situation, ces événements l’ont très fortement ébranlé.
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Kazakhstan : 20 ans d’indépendance, 20 ans de gouvernement autoritaire
Action de protestation vendredi prochain à Bruxelles
Le 16 décembre, le Kazakhstan fêtera ses 20 ans d’indépendance. La République socialiste soviétique kazakhe est alors devenue la république du Kazakhstan. Le président Noursoultan Nazarbayev et son gouvernement affirment que ces 20 années ont été placées sous les signes de la stabilité et du progrès. Pour la population, toutefois, il y a bien peu à fêter ce 16 décembre. Le régime est une dictature, et les travailleurs en lutte le ressentent durement, à l’instar de ces travailleurs du secteur pétrolier, en grève depuis plusieurs mois maintenant. Ce 16 décembre, nous serons d’ailleurs présents aux portes de l’ambassade du Kazakhstan en Belgique, à Bruxelles, en solidarité avec les luttes des travailleurs du pétrole.
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Vendredi 16 décembre : action à Bruxelles
Nous vous appelons, ensemble avec le parlementaire européen Paul Murphy, à participer à une action de protestation devant l’ambassade du Kazakhstan à Bruxelles. Cette action aura lieu ce vendredi 16 décembre, à 11h.
L’adresse de l’ambassade est la suivante : Avenue Van Bever 30, 1180 Bruxelles (Uccle).
Comment y parvenir? Avec les transports en commun, à partir de la gare du Midi :
- Tram n°3 (direction Churchill) ou n°4 (direction Stalle). Descendre à l’arrêt ‘Vanderkinderen’
- Prendre ensuite le tram n°92 direction Fort-Jaco, jusqu’à l’arrêt ‘Fort-Jaco’
- Suivre à pied la Chaussée de Waterloo jusqu’à l’avenue Van Beverlaan (à une dizaine de minutes sur la gauche de la chaussée de Waterloo).
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Ces dernières 20 années, la clique autour de la famille Nazarbayev est devenue particulièrement riche. Les grandes banques, les sociétés pétrolières et les autres multinationales ont joui d’un accès presque illimité aux énormes ressources naturelles du pays. Entre-temps, la majorité de la population vit dans des conditions des plus terribles. Et si celle-ci ose résister, alors elle se heurte à une répression brutale. Avocats, activistes des Droits de l’Homme, journalistes et militants syndicaux sont régulièrement battus, emprisonnés, et même parfois assassinés.
Malgré tout ça, les dirigeants européens se hâtent de féliciter le président Nazarabayev pour son 20e anniversaire à la tête du Kazakhstan indépendant (mais il était déjà avant président du Conseil des ministres de la République socialiste soviétique kazakhe de 1984 à 1989 et premier secrétaire du Parti communiste kazakh de 1989 à 1991). EuroNews a rapporté que le Kazakhstan avait acheté de nombreux espaces pour faire sa publicité, en présentant le pays comme une destination idéale pour les investissements. Nazerbayev a à ce titre des conseillers de choix, comme l’ancien premier ministre britannique Tony Blair récemment passé au service du président-dictateur.
Le chanteur Paul McCartney sera présent au concert officiel de commémoration de l’indépendance. Il ferait bien mieux de suivre l’exemple de son collègue Sting, qui avait annulé un concert initialement prévu début juillet dans la capitale, Astana, en disant : "Des grèves de la faim, des travailleurs emprisonnés et des dizaines de milliers (de personnes) en grève représentent un piquet de grève virtuel que je n’ai nullement l’intention de franchir".
Ce 16 décembre d’ailleurs, un autre anniversaire sera également fêté : la grève de ces travailleurs du pétrole de KazMunaiGaza, dans la région de Mungystau, aura très exactement sept mois. Les grévistes revendiquent le droit de former un syndicat indépendant et de recevoir des primes au vu de leur travail difficile et souvent dangereux. Ces ouvriers se heurtent à une répression énorme. Plus de 2.500 ouvriers ont ainsi été renvoyés pour être entrés en grève ! L’avocate des grévistes a été condamnée à six ans de prison, accusée d’avoir déclenché un ‘‘conflit social’’.
Malgré la répression et toutes sortes de pressions, les grévistes tiennent bon. Le 16 décembre, ils partiront à nouveau en action. Nous voulons les soutenir et, dans divers pays, des actions locales se dérouleront également aux ambassades les 16 et 17 décembre, afin de protester en solidarité.
Les grévistes tirent également de leur lutte des conclusions politiques. Lors d’une assemblée du personnel, à l’assistance réellement massive, un appel au boycott des élections de janvier a été lancé, de même qu’un appel à créer un parti qui défende leurs intérêts. ‘‘Nous avons besoin d’un parti ouvrier massif qui défende les intérêts des travailleurs et de leurs familles, non-seulement en paroles, mais aussi en actes’’, ont-ils expliqué.
Le régime de Nazarabayev craint le développement d’un mouvement de protestation. Afin d’éviter un mouvement ‘‘Tahrir’’, la répression monte d’un cran. Tous les partis d’opposition importants ne devraient pas participer aux élections parlementaires de janvier. L’enregistrement du syndicat indépendant Zhanartu et du mouvement d’opposition ‘‘Mouvement socialiste du Kazakhstan’’ ont été refusés. Les dirigeants de ces mouvements, Esenbek Ukteshbayev et Ainur Kurmanov, sont poursuivis et risquent de longs emprisonnements. Quatorze prisonniers de la prison de Granit ont récemment été condamnés à des peines complémentaires de 5 jusqu’à 19 ans, tout ça pour avoir protesté contre les tortures dont ils ont été victimes par les responsables de la prison. Les journalistes du média alternatif Stan TV ont été physiquement attaqués, pour tenter de faire taire tout écho médiatique du conflit des travailleurs du pétrole.
Avec cette campagne de solidarité et cette journée d’action internationale aux ambassades, nous voulons témoigner concrètement de notre solidarité avec ces grévistes, et protester fermement contre les circonstances dans lesquelles la majorité de la population du pays est forcée de vivre.
Nos revendications:
- La cessation immédiate de la répression du régime contre les militants de l’opposition
- la cessation du soutien européen et international apporté par les différents gouvernements, politiciens, diplomates et personnalités culturelles au régime autoritaire de Nazarbayev
- La libération immédiate de l’avocate des grévistes, Natalia Sokolova
- La cessation de toute recherche et accusation contre Ainur Kurmanov, Esenbek Ukteshbayev et les autres militants de l’opposition
- Pour le droit de constituer des syndicats indépendants. Les travailleurs du pétrole doivent obtenir des primes s’ils travaillent dans les circonstances difficiles et dangereuses. Pour le retrait du licenciement des grévistes.
- Pour l’arrêt des ‘‘élections’’ antidémocratique de janvier et des attaques contre les médias
- Pour la cessation des tortures pratiquées dans les prisons
Nous vous appelons à participer à cette action, vendredi prochain, suite à un appel lancé par Zhanarty (la fédération des syndicats indépendants du Kazakhstan) et la campagne ‘‘restons maîtres de nos maisons’’ qui lutte contre les expulsions de logements au Kazakhstan. Contactez-nous via kazachstan@socialisme.be. Si vous ne pouvez pas participer directement à l’action devant l’ambassade, vous pouvez envoyer des lettres/e-mails de protestation, de préférence en anglais. N’hésitez pas non plus à verser une contribution sur le n° de compte 001-2260393-78 du PSL, avec pour mention ‘‘solidarité Kazakhstan’’.
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Concert : Solidarité avec les travailleurs du Kazakhstan !
Un concert de soutien aux opposants à la dictature avec Urban Dub Project, les Dirty Bees et Freddy’Loco, accompagné de Kevin Batchelor des Skatalites.
Ce vendredi 25 Novembre, au Cinex à Namur
Les travailleurs du pétrole et du gaz kazakhs sont engagés depuis le mois de mai dans une grève très tendue qui subit une répression terrible. Fin août, la fille d’un des leaders syndicaux a même été assassinée.
Cette lutte a pu compter sur une attention nationale – avec plusieurs grèves de solidarité dans d’autres entreprises – et même internationale, avec notamment le soutien du chanteur Sting qui a annulé un concert initialement prévu début juillet dans la capitale, Astana, en disant : "Des grèves de la faim, des travailleurs emprisonnés et des dizaines de milliers (de personnes) en grève représentent un piquet de grève virtuel que je n’ai nullement l’intention de franchir".
Dans la cadre des campagnes de protestation internationales contre la dictature kazakhe, les sections namuroises des Etudiants de Gauche Actifs et du Parti Socialiste de Lutte ont mis sur pieds un concert afin de récolter des fonds destinés à soutenir les familles et les syndicats contraints ainsi que pour financer les campagnes de sensibilisation.
Les travailleurs en lutte ont besoin d’un soutient financier, mais aussi médiatique. Trois groupes joueront ce soir là. Les Namurois d’Urban Dub Project, les Dirty Bees d’Ecaussinne, et le groupe Bruxellois Freddy’Loco, accompagné de Kevin Batchelor, trompettiste du célèbre groupe jamaïcain, The Skatalites.
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Ce vendredi 25 novembre à 19h00, à l’espace Communautaire Saint-Nicolas, le Cinex asbl Rue Saint-Nicolas, 84, 5000 Namur.
Le prix d’entrée en prévente est de 8 euros et de 10 euros sur place.
Les bières et les soft seront à 1.50 euro.
Les préventes sont obtenues via le mail ; solidaritekazakhstan@gmail.com et au 0494/11.58.90.
Plus d’informations sur le Kazakhstan et le concert : info@socialisme.be ou 0471/66.98.95.
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Match Belgique-Kazakhstan, les droits démocratiques sont-ils hors-jeu ?
Action de solidarité avec les grévistes du Kazakhstan
Ce 7 octobre, des dirigeants du Kazakhstan profiteront d’un match que nous espérons passionnant, où tout est encore mathématiquement possible. Cette semaine, des opposants au régime dictatorial de Nazerbayev étaient présents en Belgique.
Communiqué de presse
Deux leaders de l’opposition, Ainur Kurmanov et Esenbek Ukteshbayev, ont ainsi eu une audition au Parlement Européen pour y dénoncer avec vigueur la répression à laquelle recourt le régime contre toute contestation, particulièrement dans le cas des grévistes de l’entreprise pétrolière KazMunaiGas. Ces derniers sont engagés depuis le mois de mai dans une grève très tendue qui subit une répression terrible. Fin août, la fille d’un des leaders syndicaux a même été assassinée.
Cette lutte a pu compter sur une attention nationale – avec plusieurs grèves de solidarité dans d’autres entreprises – et même internationale, avec notamment le soutien du chanteur Sting qui a annulé un concert initialement prévu début juillet dans la capitale, Astana, en disant : "Des grèves de la faim, des travailleurs emprisonnés et des dizaines de milliers (de personnes) en grève représentent un piquet de grève virtuel que je n’ai nullement l’intention de franchir".
Dans la cadre des campagnes de protestation internationales contre la dictature kazakhe, des supporters de foot solidaires des luttes des grévistes mèneront campagne devant le stade lors du match Belgique-Kazakhstan de ce vendredi 7 octobre.
Contact :
- Tim : timgrauls@gmail.com – 0472/30.64.52
- Tim : timgrauls@gmail.com – 0472/30.64.52
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VOKA et PS unis dans leur soutien à la dictature kazakhe
A partir du moment où le processus de révoltes et de révolutions en Afrique du Nord et au Moyen-Orient a été irréversible, l’impérialisme occidental à tenu à exprimer son ‘‘soutien’’ à ces mouvements, au nom de la résistance aux dictatures. Pendant ce temps, les dictatures qui ne sont pas au centre de l’attention médiatique n’ont pas d’inquiétude à avoir : l’occident continue de les soutenir. C’est notamment le cas du Kazakhstan, une dictature des plus répressives.
Par Jarmo (Anvers)
Pour l’organisation patronale flamande VOKA, ce pays recèle d’opportunités économiques. Mais l’organisation patronale extrémiste n’est pas la seule à penser de la sorte : le ministre ‘socialiste’ (hum…) Paul Furlan est lui aussi séduit.
Depuis que le Kazakhstan est devenu indépendant avec la chute du stalinisme, il est présidé par Noursoultan Nazarbayev. Ce dernier a développé une véritable dynastie et s’est lui-même énormément enrichi en soldant l’industrie de son pays aux multinationales étrangères (Chevron, ExxonMobil,…). Malgré le fait que l’Union Soviétique n’existe plus, Nazarbayev remporte toutes les élections avec des scores staliniens. Le plus souvent, il n’y a même pas de candidats face à lui : un parti d’opposition doit récolter au moins 40.000 signatures pour se présenter aux élections et le seuil électoral est de 7%. Quand un parti a des chances de passer ces obstacles, la procédure est adaptée.
Toute forme d’opposition est durement réprimée, comme en mars, où une grande manifestation a eu lieu dans la capitale (Astana), mâtée dans le sang après 500 mètres de parcours seulement. Tous les manifestants ont été obligés de s’allonger au sol et ont ensuite été violement frappés. Le dirigeant syndical Yesenbek Ukteshbaev a été immédiatement jeté en prison tandis que des dizaines de personnes ont été envoyées à l’hôpital. C’est la manière traditionnelle du régime de répondre à un mouvement d’opposition.
Nazarbayev poursuit entre-temps le bradage de son pays. Le Kazakhstan possède d’immenses matières premières et offre des possibilités effectivement très intéressantes pour les sociétés étrangères. En Belgique, le VOKA prête une oreille avide à ce genre de nouvelles au point d’avoir organisé un séminaire à ce sujet le 20 mai dernier. Aucune critique contre le régime n’a bien entendu été formulée. La démocratie, les Droits de l’Homme et un niveau de vie décent ne sont en effet pas des principes pertinents pour les patrons flamands. Leur seule priorité est encore et toujours la course aux profits.
Le ministre wallon de tourisme Paul Furlan (PS), lui non plus, ne voit pas de problème dans la situation politique du Kazakhstan. Les 3 et 4 mai, il a participé au forum économique qui se tenait dans le pays. Quant à savoir ce que pouvait bien faire un ministre de tourisme à un forum économique, Paul Furlan explique qu’il voulait examiner les liens touristiques entre le Kazakhstan et la Wallonie…
En opposition à ces amis belges du Kazakhstan, le PSL et sa section kazakhe (Socialist Resistance Kazakhstan) appellent au renversement de la dictature et à l’instauration d’une véritable démocratie.
Selon nous, cela ne pourrait être possible que par la nationalisation de l’industrie sous le contrôle des travailleurs et par le contrôle collectif sur les matières premières du pays. Ainsi, la population kazakhe aurait enfin son sort entre ses mains. C’est précisément l’inverse de la voie empruntée par le VOKA et Paul Furlan.
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PROTESTEZ contre la répression au Kazakhstan
Appel aux lettres de solidarité et à l’action, ce lundi 28 mars à 10h30 à l’ambassade du Kazakhstan, 30 Avenue Van Bever, 1180 Uccle
De nombreuses arrestations et 15 jours d’emprisonnement pour Esenbek Ukteshbaev après une manifestation de l’opposition à Astana
Partout au Kazakhstan, les protestations contre les élections présidentielles non-démocratiques d’avril prennent de l’ampleur. Aucun véritable candidat alternatif à l’actuel président Nursultan Nazarbayev ne pourra participer. Malgré de nombreuses restrictions pour se déplacer, des centaines de militants de la campagne "pas touche au logement du peuple", membre de la campagne Kazakhstan 2012, ont réussi à atteindre le centre d’Astana, la capitale administrative du pays. Ils voulaient mettre en garde l’actuel président et dictateur Nazarbayev contre un scénario similaire à celui de la Tunisie et de l’Egypte. Ils revendiquaient des logements décents et une réduction des intérêts sur les emprunts.
Des centaines de policiers et de soldats les attendaient. Une délégation de 5 personnes a été embarquée "pour négocier", mais aucun représentant, ni du gouvernement, ni de l’administration, ne s’est présenté. Lorsqu’ils ont quitté le bâtiment, ils ont organisé un meeting de protestation dirigé par Yesenbek Ukteshbaev, le président de la fédération des syndicats indépendants. Les manifestants ont appelé au boycott des élections. A la fin du meeting, ils ont sortis leurs banderoles et se sont dirigés vers la rue principale. 500 mètres plus loin à peine, ils se sont fait attaquer par la police anti-émeute.
Les manifestants ont dû se coucher sur le sol et ont été battus. Certains ont dû être hospitalisés. Trois bus ont étés remplis de personnes arrêtées, sept d’entre elles (dont Yesenbek Ukteshbaev) ont été trainées devant le juge et, sans avoir droit à un avocat, ont été condamnées à 15 jours de prison fermes. Les autres ont étés conduits loin à l’extérieur de la ville et relâchés.
Envoyez vos lettres de protestation aux adresses suivantes (voir la lettre type en annexe en anglais – complétez simplement avec votre nom et éventuellement vos fonctions de responsabilités avant d’envoyer)
Lettre de protestation type
To: Head of the Supreme Court of Kazakhstan – Alina Bulatovna Rakhimbekova
Email: Rahimbekova@supcourt.kz
with copies to: Kulumbetova@supcourt.kz and pressa@supcourt.kz
Foreign Ministry of the Republic of Kazakhstan
Email: mid@mid.kz
Kazakhstan embassy in Brussels
Email: embassykaz@gmail.com
Veuillez envoyer une copie à Robert.cwi@gmail.com et à ainur1917@gmail.com
Info: Eric@socialisme.be ou 0478/496160
Dear representatives of the Kazakhstan state,
I hereby wish to protest at the treatment of opposition activists in Astana today on march 15th.
When hundreds of people were engaged in a peaceful protest in the capital city, Astana, expressing their opinions about the elections taking place next month, they were brutally attacked by riot police. Many were beaten and injured. Bus-loads were arrested and ‘deported’ from the city, unable to catch trains back to their homes.
Seven leaders of the movement ‘Kazakhstan 2012’, the Independent Trade Union movement and the campaign ‘Leave the people their homes’, who oppose the rushed elections as totally undemocratic, were hurried into court with no chance of legal representation and condemned to two weeks imprisonment. This is a disgrace for a country claiming to be democratic. It proves yet again that the Nazarbayev regime behaves like a police state.
I agree with the demand to immediately release the arrested and to drop all charges against them.
Yours sincerely,
Nom et prénom, et éventuellement fonction syndicale, au sein d’un parti,…
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Appel à la solidarité depuis Almaty au Kazakhstan : Laissez au peuple ses maisons !
La crise économique et immobilière frappe durement l’Asie centrale. Au cours des précédentes années de croissance relative, et dans le but de sortir de leurs conditions de vie épouvantables, beaucoup de Kazakhs ont épargné leurs salaires durement gagnés et ont été convaincus par les banques de contracter des prêts hypothécaires sur les nombreux nouveaux logements promis dans la ville d’Almaty. Ils ont été trompés à tous les niveaux…
Pour commencer, les promoteurs immobiliers ont stoppé net les travaux dès qu’ils ont senti les premières odeurs de la crise, laissant ainsi à travers toute la ville des tours de logements à l’abandon.
Ensuite, un coup d’oeil d’amateur suffit pour remarquer les vices de construction. Dans une zone sismique (propice aux secousses), des gratte-ciels de trente étages sont dépourvus de toute protection en cas de tremblements de terre !
Maintenant que beaucoup de gens voient leur salaire suspendu et leur emploi perdu, ils leur est de plus en plus difficile d’assumer ces hypothèques. Cela n’a rien d’étonnant au vu des conditions impossibles imposées par les banques. L’une d’entre elles stipule que même si une partie de la-dite hypothèque est déja épurée, les frais calculés sur le montant initial du prêt (!) se doivent d’être payés annuellement.
Alors que le nombre de citoyens incapables de rembourser ne cesse de grimper, les banques envoient à la ronde des «encaisseurs», chargés d’agiter le spectre de l’action en justice…
Le gouvernement a annoncé la mise en place d’un fonds spécial pour les prêts à risques, mais l’argent ne va hélas pas aux emprunteurs mais bien aux banques dont la majorité est liée à l’Etat ou à ses protégés !
Laissez au peuple ses maisons !
Un mouvement, «Laissez au peuple ses maisons», a été créé avec l’aide de Résistance Socialiste (section du Comité pour une Internationale ouvrière au Kazakhstan) et mène une campagne dont les revendications sont:
- la cessation de l’action de recouvrement des banques
- un fond d’aide immédiatement opérationnel
- la prise en charge par le gouvernement de tous les prêts à risques
- l’ouverture de négociations entre les partis, le mouvement et le gouvernement.
Actuellement, 14 membres du mouvement font la grève de la faim depuis le 20 janvier. Représentant plus de 600 personnes concernées, les grévistes de la faim sont chaleureusement soutenus par la population, soit par des dons, soit en leur fournissant de l’eau.
Par contre, du côté du gouvernement, ce ne sont que mensonges,insultes et menaces… A l’heure où nous parlons, dans cette ville où les températures sont sous zéro, le chauffage a été coupé. Des délégations en provenance de Pavlodar, Chimkent et Astana ont fait la promesse de rejoindre le mouvement.
Le mouvement demande d’envoyer des messages de protestation à :
- la ville d’Akimat (au Maire): press_center@a-a.kz
Avec une copie à:
- Au blog du Premier ministre
SVP, veuillez également envoyer des lettres de solidarité à
- ainur1917@gmail.com
Avec une copie à :
- Robert.cwi@gmail.com